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Emmanuelle Millet, dont c’est le premier film, a puisé son inspiration dans les témoignages de très jeunes mères. Si l’on peut regretter l’approche linéaire du scénario qui empêche l’installation d’une véritable tension dramatique, on s’attache indéniablement aux deux personnages principaux, « adulescents » en plein baby bad trip, interprétés par Christa Théret et Johan Libéreau.
Toutes les critiques de La Brindille
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il faut de l'audace et de la compétence pour aborder ce sujet rarement traité, et il faut un beau talent d'écriture pour n'en faire ni un film à thèse sur un problème de société, ni un mélo jouant sur la corde sensible, mais un voyage grave et secret vers la profondeur de la vie.
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Un sujet âpre abordé avec sensibilité et sans pathos dans ce premier long-métrage prometteur.
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Belle variation sur un sujet tabou : l’accouchement sous X
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La réalisatrice trouve l'équilibre entre documentaire et fiction autour d'une comédienne surprenante de maturité.
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(...) un vrai beau sujet bien documenté qui tient plus du dossier journalistique que du récit romanesque.
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Une jeune étudiante découvre inopinément sa grossesse et choisit d’accoucher sous X. Sur le papier, un tel sujet fait redouter d’emblée une fiction sociétale démonstrative pour émission de débat sur une chaîne de service public. A l’écran, il n’en est rien. C’est au contraire un film bruissant, où l’écriture respecte le mystère de l’héroïne plutôt que de chercher à l’expliciter. La mise en scène filme à distance cette opacité à travers une douce luminosité. Un paradoxe prorogé par l’interprétation tout en subtile complexité de Christa Theret.
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Pour son premier film, Emmanuelle Millet explore le terrain difficile des grossesses non désirées et de l’accouchement sous X. Résultat ? Une oeuvre un peu laborieuse, très attachée à son personnage principale, et qui peine finalement à trouver sa propre voi(x).