-
Sur l’un des parkings de zone industrielle où il organise ses petites combines minables, Driss croise la route de Danny, un arnaqueur autrement plus expérimenté qui va devenir son maître à penser. Le vieux marlou blasé et la petite racaille analphabète mais gouailleuse, parfaitement interprétés par Patrick Chesnais et Rachid Youcef, forment un tandem attendrissant. Ce clash des générations donne tout son sel à ce film de potes très noir. L’ouverture est un peu laborieuse mais ce premier long métrage n’en reste pas moins un bon western urbain.
Toutes les critiques de La Braconne
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Un film simple qui n’use pas d’effets de manche pour nous faire partager la vie et le destin de deux grands solitaires.
-
L'alliance d'un vieil escroc et d'une caillera dans un faux polar attachant.
-
Patrick Chesnais et Rachid Youcef épatent en braqueurs dans un premier film prometteur.
-
Entre violence et désespoir, ces deux paumés du crime que rien ne rapproche à part le destin, apprennent à se faire confiance. Cette association est dépeinte avec beaucoup d’humour et de pudeur par le réalisateur.
-
Figure de genre, le duo de truands est réinventé par la grâce de ce premier film qui joue avec les codes pour attraper, au même îège, romanesque et réalisme.
-
« la Braconne » est un joli petit concentré d'énergie qui sent le soufre à toutes les images. On y découvre un Patrick Chesnais sans états d'âme, totalement à l'aise dans le noir serré.
-
Un beau polar, d'abord insolite puis tragique, dans le décor très bien utilisé de la ZAC. Avec Patrick Chesnais, magnifique ! A découvrir.
-
Remarqué à l’occasion de son court-métrage Tandis qu’en bas des hommes en armes, avec Denis Podalydes et Denis Lavant, Samuel Rondière passe au long avec La Braconne. Fidèle à son titre à la fois beau, macho et étrange, ce petit bijou de cinéma réinterprète les codes du « Buddy Movie » entre un vieux gangster et un jeune révolté à la lumière poétique de la tendresse virile. A découvrir d’urgence le 2 avril.
-
Patrick Chesnais imprègne de gravité ce premier film très noir, qui laisse le temps aux images de signifier au-delà des mots
-
Toujours noir, parfois violent, la Braconne se distingue essentiellement par son esthétique épurée, la qualité de son improbable duo d'acteurs et sa capacité à éviter les lieux communs, les stéréotypes. Sans être révolutionnaire, le film occupe un espace finalement peu exploré jusque là.
-
Avec peu de moyens, Samuel Rondière prouve qu’on peut signer un excellent premier film. Il installe une atmosphère prenante sur la base d’une bonne écriture scénaristique et d’une intelligente direction d’acteurs – Patrick Chesnais, impérial, face à la boule de nerfs Rachid Youcef.
-
Une collaboration délicate dans un premier temps, et une histoire de pygmalion qui pourrait paraître classique sans Patrick Chesnais, qui apporte tout son charme et sa nonchalance à ce joli film montrant le décalage entre deux générations de brigands
-
Sans pour autant enfoncer les portes ouvertes sur la moderne solitude, le réalisateur propose ici un film de genre, adoptant des codes et des schémas scénaristiques bien précis (isolement des personnages, précarité de l’instant).
-
Bien qu'inabouti en terme d'écriture, il ressort de “La Braconne” un duo à la touchante maladresse.
-
Samuel Rondière, qui écarte les clichés attachés à son sujet, donne une tonalité singulière à son premier film par ses plans étirés, ses cartons qui scandent le récit et ses dialogues qui sonnent juste, façon « caillera » pour Driss et parfois dans la lignée des Tontons flingueurs pour Danny.
-
Premier long-métrage de Samuel Rondière, "La Braconne" se prend un peu les pieds dans le scénario, mais ne manque pas de style. Patrick Chesnais et Rachid Youcef y forment un duo tout à fait convaincant.
-
Entre film noir et western, La Braconne fait partie de ces belles découvertes dans le paysage cinématographique français. Ce premier long-métrage signé Samuel Rondiere donne à voir un univers déroutant, qui repose sur une écriture soignée et une mise en scène rigoureuse.