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Une femme poursuivie par des mafieux demande à deux amateurs de badminton de se transformer pour elle en tueurs à gages. Après Persepolis et Poulet aux prunes, Marjane Satrapi s’est fait plaisir en tournant ce home made road-movie où elle joue, rit, chante et danse en compagnie de ses copains producteurs qui font les acteurs. Hélas, leur panard n’est jamais partagé. Pas d’argent, pas de scénario, OK. Mais pas d’idées ? C’est vraiment ça la liberté ? Quand on fait joujou avec ses amis et un bout de ficelle à la récré, on ne demande pas aux autres de regarder.
Toutes les critiques de La Bande des Jotas
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film d’une réalisatrice espiègle qui s’amuse avec le cinéma et nous amuse tout en nous menant magnifiquement en bateau.
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La Bande des Jotas, fait sourire par sa liberté de ton.
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L’auteur de Persepolis en roue libre dans un road-movie nonchalant.
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Dans une volonté de retrouver le simple plaisir de filmer, Marjane Satrapi abandonne l'univers visuel issu de ses dessins et livre une comédie sympathique, mais à la limite de l'amateurisme.
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A des années-lumière des précédents opus de la cinéaste, le nouveau Marjane Satrapi est une petite blague aussi inutile que vaine. Même si l’ensemble demeure sympathique, on n’en voit pas bien l’intérêt.
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La bande des jotas est le premier métrage que réalise Marjane Satrapi qui ne soit pas une adaptation d'un de ses propres romans graphiques. C'est elle aussi qui a écrit le scénario et comme on ne dit « jamais deux sans trois », on la retrouve aussi dans le rôle titre. Alors qu'est ce que ça donne ? On est un peu déçus car malheureusement l'histoire se promène un peu dans tous les sens sans vraiment trouver de chemin à suivre...
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On regarde "La bande des Jotas" comme, parfois, les photos de vacances de ses amis. D’abord avec une indifférence polie, puis avec une irritation croissante, enfin avec le désir prégnant que « ça » s’arrête. Ce petit film n’est à coup sûr qu’une parenthèse dans la carrière de Marjane Satrapi, mais l’on s’en serait bien passé.
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On l’aime bien, Marjane Satrapi, avec son franc-parler et son look d’ado gothique – il n’y a d’ailleurs guère que lorsqu’elle soliloque autour des « prénoms de salopes » ou des « hommes qui se marient avec des Japonaises » que le film nous arrache un sourire – mais pourquoi diable s’est-elle persuadée que cette mauvaise blague improvisée entre potes intéresserait quiconque d’autre ?
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Ou quand on a perdu Marjane Satrapi...
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Après Persépolis et Poulet aux prunes, tirés de ses romans graphiques, la dessinatrice passe à côté de sa troisième incursion au cinéma, petit film improvisé et ennuyeux.
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"La Bande des Jotas" est un road-movie branque, tendance absurde, dont le charme tient à la personnalité et à l'humour de son auteure.
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Deux touristes et une brunette excentrique sont aux prises avec des tueurs... dont les prénoms commencent tous par « J ». Après "Persépolis" et "Poulet aux prunes", le troisième film de Marjane Satrapi déçoit, entre potacherie et happening hermétique.
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Délayés sur la longueur, les gimmicks se répètent et s'émoussent, les touches de non-sens se figent dans le mal récurrent de la fantaisie pas drôle, les dialogues se transforment en interminables papotages et la cavale emprunte, finalement, beaucoup plus d'autoroutes que de chemins de traverse.
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Une purée de navets mal épluchés, flottant dans un scénario inepte, aux dialogues affligeants, le tout noyé sous un coulis narcissique indigeste. Offrez-vous plutôt un kebab, ce sera meilleur que ce film.
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Avec cette fiction linéaire et sans intérêt, Marjane Satrapi a pété les plombs.