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Fusi, 43 ans, vit chez sa mère et joue encore aux petits soldats. Physiquement, ce grand garçon occupe facilement tout l’espace, mais Dagur Kari donne surtout à voir le vide qui l’entoure. Il le comble quand Fusi laisse entrer une femme dans sa vie pour la première fois. La tendresse du réalisateur de Noi Albinoi s’exprime ici par une approche patiente de la comédie romantique, pour ne pas effrayer son héros qui découvre la séduction. La romance s’avère cependant presque accessoire tant le portrait atypique de Fusi se suffi t à lui-même. Cette montagne d’altruisme et de bienveillance mériterait un spin-off télévisé pour demeurer encore quelque temps dans nos vies
Toutes les critiques de L'histoire du géant timide
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A ne pas manquer. On en ressort réconcilié avec le genre humain.
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Chaque plan de ce film a la justesse nécessaire pour dire la lourdeur de la vie sans s'appesantir. Pour raconter, sans larmoiement, comment on retrouve la légèreté en volant de ses propres ailes.
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Parvenir à faire fondre le spectateur par ces températures glaciales était un vrai défi que ce film relève haut la main sans abus de grands sentiments et de mièvrerie. Une vraie cure de câlino-thérapie.
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Gunnar Jónsson livre une performance de taille, incarnant avec beaucoup de finesse cet ogre plein d’humanité dans une histoire d’amour à la fois sombre et lumineuse, tendre et cruelle.
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On fond devant la personnalité attachante de ce colosse au sourire d'enfant, sa bonhomie désarmante qui surmonte toutes les haines recuites. Un portrait délicat qui génère de la sympathie.
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Le parti pris de naïveté de l’interprète et du réalisateur fait parfois tourner le charme de ce récit finalement anodin à la mièvrerie.
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(...) jolie comédie sentimentale venue du froidque porte sur ses solides épaules l’impressionnant Gunnar Jónsson, et sur laquelle se dessine par instants l’ombre du géant Kaurismäki.
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Un film sensible et décalé, qui parvient à surprendre en toute simplicité.
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Le regard bienveillant que porte le film sur cet ours effarouché ne suffit pas à extirper ce portrait pataud du tout-venant de la comédie indé scandinave et désenchantée, corpus de signes figés qui constitue son produit d’appel.
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Si on est navré par ces facilités d’écriture, par ce regard formaté mais informe sur un personnage qui n’en est pas vraiment un à force de définition artificielle, on est surtout alarmé par la logique publicitaire qui sous-tend tout cela.