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La réalisatrice Clarisse Hahn filme son voyage au Kurdistan, à la rencontre de la famille de son compagnon. En mettant de côté les filandreuses séquences « choc des cultures », où des femmes kurdes bavassent sans fin, on a droit à des scènes quasi buñueliennes complètement réjouissantes : on décapite un mouton, une vieille se fait saigner à blanc par des sangsues, des possédés hallucinent, un mystique prophétise... Des moments qui finissent par dresser le portrait d’un pays fossilisé, complètement miné par la superstition.
Toutes les critiques de Kurdish Lover
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La sortie en salles de "Kurdish Lover" confirme l'art documentaire de Clarisse Hahn comme un art vibrant du portrait.
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Dans les débats vifs qui sont autant de longues séquences, tout un spectre de sentiments se fait jour, circulant des villageois aux spectateurs. Clarisse Hahn parvient ainsi à nous nouer à eux, à créer une relation d'altérité qui constitue sous nos yeux ce peuple invisible qui met quotidiennement son unité à l'épreuve.
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Clarisse Hahn n'a rien perdu de la verdeur de son regard ni de la crudité de son approche (...) sur ce plan, on est totalement comblé.
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Plongée dans le quotidien d’un coin de terre kurde, Kurdish lover entreprend les portraits croisés d’un pays, d’une famille et de son auteur même, dans un exercice de dévoilement volontairement impudique. Pour public averti.
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Les romantiques kurdes n'ont qu'à bien se tenir...
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(...) la cinéaste navigue dans une zone grise, où elle donne parfois l'impression de vouloir collectionner les vignettes pittoresques, voire folkloriques.
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Si Kurdish Lover est un film de famille, il est réussi. Si en revanche, l'ambition est ethno-sociologique, c'est un peu court.