Toutes les critiques de Kurdish Lover

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    La réalisatrice Clarisse Hahn filme son voyage au Kurdistan, à la rencontre de la famille de son compagnon. En mettant de côté les filandreuses séquences « choc des cultures », où des femmes kurdes bavassent sans fin, on a droit à des scènes quasi buñueliennes complètement réjouissantes : on décapite un mouton, une vieille se fait saigner à blanc par des sangsues, des possédés hallucinent, un mystique prophétise... Des moments qui finissent par dresser le portrait d’un pays fossilisé, complètement miné par la superstition.

Les critiques de la Presse

  1. Les Cahiers du cinéma
    par Florence Maillard

    La sortie en salles de "Kurdish Lover" confirme l'art documentaire de Clarisse Hahn comme un art vibrant du portrait.

  2. Critikat.com
    par Sophia Collet

    Dans les débats vifs qui sont autant de longues séquences, tout un spectre de sentiments se fait jour, circulant des villageois aux spectateurs. Clarisse Hahn parvient ainsi à nous nouer à eux, à créer une relation d'altérité qui constitue sous nos yeux ce peuple invisible qui met quotidiennement son unité à l'épreuve.

  3. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Clarisse Hahn n'a rien perdu de la verdeur de son regard ni de la crudité de son approche (...) sur ce plan, on est totalement comblé.

  4. A voir à lire
    par Frédéric de Vençay

    Plongée dans le quotidien d’un coin de terre kurde, Kurdish lover entreprend les portraits croisés d’un pays, d’une famille et de son auteur même, dans un exercice de dévoilement volontairement impudique. Pour public averti.

  5. Libération
    par Didier Péron

    Les romantiques kurdes n'ont qu'à bien se tenir...

  6. Télérama
    par Blottière Mathilde

    (...) la cinéaste navigue dans une zone grise, où elle donne parfois l'impression de vouloir collectionner les vignettes pittoresques, voire folkloriques.

  7. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Si Kurdish Lover est un film de famille, il est réussi. Si en revanche, l'ambition est ethno-sociologique, c'est un peu court.