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Meryl Streep est l’élément le plus fort de ce film en deux parties qui établit un parallèle entre l’histoire de Julia depuis les années 50
et celle, plus contemporaine, de sa disciple, Julie Powell (Amy Adams), qui trouve dans le fameux livre
de recettes un moyen d’échapper à tout ce qui la rebute, son boulot, son appart et son mari. Adams ne fait pas le poids face à Streep et n’arrive pas à provoquer la gourmandise généralement associée au spectacle de la cuisine en train de se faire.
Toutes les critiques de Julie & Julia
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Paul et Julia Child habitent dans un hôtel particulier rue de l'Université, parcourent les rues d'un Paris délicieusement désuet (le film est tourné en décors naturels). Le contraste avec l'existence confinée de la pauvre Julie Powell est cruel, mais ne se fait pas au détriment de la dynamique du film. Nora Ephron a beau détester le malheur (les couples Child et Powell sont idylliques), elle est assez lucide pour glisser dans ce conte où les fées sont toquées quelques observations lucides sur le temps qui passe.
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Le résultat est à la hauteur. Meryl Streep est éblouissante, notamment lorsqu'elle donne la réplique à Stanley Tucci, épatant lui aussi en mari et mentor qui l'aidera à concrétiser ses rêves d'édition. Des émissions de la vraie Julia, que l'on revoit avec plaisir sur YouTube, prouvent à quel point l'actrice s'est approprié son rôle.
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Si vous collectionnez les fiches cuisine de Elle de mère en fille, peut-être allez vous craquer pour ce film américain qui ne parle que de recettes françaises, sans jamais en donner un seule en entier d'ailleurs. Pendant deux longues heures, on passe d'une cuisine à l'autre avec un canard à désosser (...) mais en beaucoup moins drôle que Woody Allen.
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Reste une adaptation originale et néanmoins pleine de saveurs romantiques de deux biographies racontant comment la cuisine a permis à deux femmes, à cinquante ans d’intervalle, de raviver leur passion pour la vie, d’accomplir un de leurs rêves et d’apporter un peu de sel à leur touchant et délicieux mariage.
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Meryl Streep, gigantesque, virevolte, couine, tonitrue, se métamorphosant en une sorte de Jacqueline Maillan des fourneaux. De quoi donner à la partie moderne des airs quasi neurasthéniques : grisaille, incommunicabilité... Ici, pas besoin d'effets spéciaux coûteux ou de poursuites fracassantes pour faire monter le suspense : il suffit d'essayer d'apprendre à pocher un œuf. Morceau de bravoure à refaire illico à la maison.
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La nouvelle comédie romantique de Nora Ephron (Nuits blanches à Seattle) entrelace un peu lourdement deux destins de femmes. Mais la présence de Meryl Streep, en Maïté américaine, sauve l'ensemble.
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Si l'actrice prouve qu'elle a de l'abattage, l'intrigue s'étire et l'ennui s'installe.
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Le film suit ainsi deux lignes parfaitement parallèles, permettant à Norah Ephron de mettre les petits plats de la romance gentillette (sa spécialité, de Nuits blanches à Seattle à Vous avez un message) dans les grands plats de la comédie gastronomique, avec reconstitutions et chic parisien étalé à chaque plan.
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Passé-présent, deux récits s’entremêlent ainsi, sur le ton de la comédie : c’est sympathique, un peu longuet, proprement écrit et mis en scène par Nora Ephron (« Nuits blanches à Seattle », « Vous avez un mess@ge »). Du cinéma ornemental : joli, mais inutile.
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La mise en bouche est constante, les sens sont en alerte devant les péripéties de ces femmes d’abord maladroites aux fourneaux puis particulièrement originales. Malheureusement, on ne parvient jamais à savoir quel est le but de cette entreprise, pourquoi on nous promet « mets et merveilles » sans jamais en épicer davantage l’intrigue ! Dommage. Pour un film sur l’amour de la gastronomie, rester sur sa faim est un comble !
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Julia écrivit un livre de cuisine française pour les Américains en 1963. Julie en essaya les recettes en 2002. Deux portraits de femmes qui ennuient et creusent l'appétit : un supplice.