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Virage à 180° pour Diastème, un an tout rond après Un Français, son portrait coup de boule d’un skin carburant à la haine. Débutant par un gros plan sur une Doc Martens (clin d’œil au film précédent ?), Juillet Août est le portrait en deux temps (juillet sous le soleil de la Côte d’Azur, août sous le crachin breton) de deux frangines adolescentes. Une « coming-of-age story » comme on dit, ce genre de cinéma qui raconte cet âge de la vie où on grandit à toute vitesse et où deux mois d’été ont des airs d’éternité. Malgré quelques trous d’air scénaristiques, le film parvient à diffuser une douceur jamais mièvre, une nostalgie jamais béate. L’esprit de L’Effrontée plane clairement ici. F.F.
Toutes les critiques de Juillet-août
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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"Diastème" évite la plupart des clichés des films de vacances. Les petits désordres amoureux des parents et des enfants sont traités avec une égale bienveillance.
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Après les remous provoqués par la sortie d’"Un Français" (2015), l’auteur et metteur en scène Diastème se réfugie sur le terrain apaisé de la chronique adolescente estivale. Au vu de la parfaite innocuité de cette variation sur la recomposition des familles, on se demande ce qui a pu le motiver à filmer cette galerie de personnages univoques et de citations insipides.