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Si le monde des juifs religieux est savamment décrit, la mise en scène frappe par sa concision. Certes prévisible, Jewish Connection marque les débuts d'un réalisateur sous influence mais indéniablement doué.
Toutes les critiques de Jewish Connection
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le sujet donne un thriller plaisant, qui tient la distance, certes asser courtes, sans montrer de signes d'essouflement.
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Plus proche du roman d'apprentissage que du récit de mafia en toc qu'on aurait pu redouter Jewish Connection, même inégal, recèle de beaux moments qui conjurent le pittoresque et rendent justice à l'intérêt manifeste du réalisateur pour son personnage.
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Si le film ne dépasse pas vraiment la force de l'histoire vraie dont il s'inspire, il offre cependant quelques beaux moments, jouant sur une confusion spatiale et l'effacement des repères, conformes aux errements de Sam.
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Ce premier film confronte les principes religieux et la réalité criminelle. Du rythme de la maitrise.
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Inspiré d'un fait divers datant de la fin des années 1990, ce film révèle un trafic de drogue insolite, commis par des dealers juifs ultra-orthodoxes new-yorkais, sous la houlette d'un trafiquant israélien. Construite autour du personnage d'un jeune hassidim (Jesse Eisenberg) qui cède aux sirènes de la délinquance et de l'argent facile, la mise en scène reste impuissante à sortir son sujet de l'exotisme.
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Jesse Eisenberg et Ari Graynor, à l’étroit, font tout l’interêt de Jewish Connection.
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Un récit initiatique sur la recherche d’identité et la création de sa propre spiritualité qui aurait tout aussi bien pu s’appeler « le judaïsme expliqué à mon fils ». A découvrir.
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Les substituts hasardeux trouvés aux titres américains compliqués ont parfois le mérite de révéler les faiblesses de la marchandise réétiquetée. Dans le cas de "Jewish connection", la référence fumeuse au polar culte de Friedkin trahit la nécessité de prouver le potentiel dramatique d'un matériau fadasse de prime à bord.
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A la fin des années 1990, des narcos de Brooklyn instrumentalisent des Loubavitch pour importer des pilules d’ecstasy en provenance d’Amsterdam. Avec une ironie féroce et un sens aigu de la parodie, cette fable sur la compromission, inspirée d’un fait-divers, titille les contradictions morales du communautarisme américain. La réussite du film doit beaucoup à Jesse Eisenberg, la révélation de "The Social Network", dans un rôle impayable de Tony Montana à papillotes. Regard électrifiant de détermination, frêle carcasse frissonnant de gaucherie post-adolescente : on tient là l’acteur le plus passionnant de sa génération.