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À la recherche de sa génitrice, Élisa s’installe avec son petit garçon à Dunkerque, où elle est née sous X. Kinésithérapeute, elle a pour patiente Annette, sa mère, sans le savoir. Sous ce beau titre, emprunté à L’Amour fou, de Breton, dont un extrait clôt le film, se cache un sujet fort sur la maternité et l’adoption, les liens visibles et invisibles. Mais, de l’écriture appuyée et cousue de fil blanc à la mise en scène empesée, malgré de beaux moments d’intimité des corps où seul le spectateur sait ce qui se noue (et se dénoue), quelque chose freine et résiste. C’est d’autant plus dommage que la réalisatrice met face à face Céline Sallette et Anne Benoît, aussi inventives que bouleversantes. I
Toutes les critiques de Je vous Souhaite d'Etre Follement Aimée
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sur un plan plus cinématographique, cette quête (...) l'Amour une réussite de naturel nourrie par ses acteurs (...) ce film nous touche au plein sens du terme.
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Un film émouvant d'Ounie Lecomte.
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Bien que de nature discrète, Céline Sallette se révèle une nouvelle fois éblouissante dans cette magnifique histoire de femmes…
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Si la cinéaste évite le pathos, sa mise en scène ne transcende jamais son sujet et certains personnages frôlent la caricature.
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Face à Anne Benoît (vue dans Je suis un soldat), parfaite dès qu'il s'agit d'incarner la gêne des petites gens, Céline Sallette fait penser à Gena Rowlands. C'est beau de la voir errer dans un Dunkerque qui ressemble à Los Angeles la nuit.
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S’il s’éparpille un peu au gré d’un scénario mal équilibré, ce drame intimiste magnifiquement photographié par Caroline Champetier offre à deux grandes actrices, Céline Sallette et Anne Benoît, l’occasion d’une composition en duo bouleversante.
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Le film ne parvient jamais à véritablement transcender l’étude de cas ou la singularité des destins qu’il invente, pour tracer, par exemple, dans la géographie pluvieuse et grise de la ville, une espèce d’éloge de la vie désemparée, sans attache (...)
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Bouleversant mais inégal.
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Le spectateur sait ainsi ce que les personnages ignorent, et la situation dure trop pour que le film maintienne une intensité dramatique.
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C’est malheureusement dans la construction du scénario que le film pêche. À vouloir mener de front trop d’histoires, Ounie Lecomte perd en puissance.
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Ce drame, dont la mise en scène à l’élégance discrète laisse à Céline Sallette et Anne Benoît la place d’exprimer leur talent, prend son temps.
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La beauté du film d’Ounie Lecomte tient à la subtilité avec laquelle elle présente ses personnages, les dévoile doucement, montre leurs laconiques états d’âme et leurs imperceptibles cheminements.