Toutes les critiques de Je ne suis pas un Salaud

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Tout est dans le titre. C’est bien là le problème du film qui regarde un homme tomber sous l’angle réducteur de l’explication de texte – confinant au voyeurisme malsain. Soit Eddie, chômeur neurasthénique qui, après avoir été tabassé en voulant protéger une femme dans la rue, regagne l’estime de son épouse et trouve un job. Mais ses démons intérieurs le poussent à désigner Ahmed, un jeune homme irréprochable, comme responsable de son agression. Cette critique sociale sent le mauvais Boisset à plein nez, avec son anti-héros moralement dégueulasse que Finkiel s’échine à rendre sympathique (obligeant le valeureux Duvauchelle à surjouer la contrition), alors que tout le film le condamne par ailleurs

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Voici une belle œuvre au noir, fouillant les ressorts du désarroi qui habite le personnage de Duvauchelle, poursuivi par une malédiction qui le dépasse. Finkiel et ses acteurs ? Bande de salauds, quel talent !

  2. Culture box by france Tv
    par Boris Courret

    Pas de maquilleurs ou de coiffeurs sur un tournage qui s'est fait à la vitesse de la lumière. Mais simplement des acteurs qui se livrent entièrement. Mélanie Thierry est sublime. Sublime de sincérité. De générosité.

  3. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Dommage que la conclusion, grandiloquente, vienne contredire la puissance toute simple de ce portrait tragique.

  4. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    La réalisation percute, accompagnée d’une musique et d’une ambiance anxiogènes.

  5. Ecran Large
    par Sophie Sthul

    Les surfaces et les textures sont souvent magnifiées, et c’est littéralement la psyché heurtée des personnages qui semble animer les décors sous nos yeux.

  6. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    (...) un thriller anxieux, habité avec intensité par Nicolas Duvauchelle.

  7. Télérama
    par Pierre Murat

    Toute la mise en scène d'Emmanuel Finkiel — les plans qui semblent vibrer de nervosité, la bande-son agressive, la musique obsessionnelle — semble refléter le désordre mental d'un homme que sa faiblesse pousse inexorablement à la violence.

  8. Le Monde
    par Mathieu Macheret

    (...) le réalisateur livre une glaçante et magistrale chronique du malaise français, clinique et embarrassante, comme le cinéma national en a peu fourni.
     

  9. Metronews
    par Mehdi Omaïs

    Une plongée glaçante et pessimiste au coeur d’une machine sociale implacable, génératrice de pressions en tous genres. 

  10. MyTF1News
    par Yves Grosjean

    Un film intense et bluffant, admirablement servi par Nicolas Duvauchelle.

  11. L'Express
    par Eric Libiot

    Je ne suis pas un salaud est un portrait d'aujourd'hui, ni sombre ni, encore moins, euphorique, mais très empathique.

  12. Libération
    par Clément Ghys

    Toute la justesse de Je ne suis pas un salaud tient à la description clinique et acide de l’emballement de la machine policière.

  13. Ecran Large
    par Jacques-Henry Poucave

    Serré comme un café noir, brûlant comme un shot de whisky, Je ne suis pas un Salaud est un grand petit film, dont la rage imprègne chaque image.

  14. Paris Match
    par Alain Spira

    Une fois de plus, Duvauchelle (et ses tatouages) est remarquable de justesse dans l'intensité désespérée de son personnage que même la solaire Mélanie Thierry ne parviendra pas à sauver.

  15. Elle
    par Françoise Delbecq

    Un film urbain, brutal, radical sans concession sur la société de consommation qui repose à 100% sur les épaules d’un Nicolas Duvauchelle à fleur de peau, absolument magnifique en loser paranoïaque.

  16. Critikat.com
    par Nicolas Journet

    Si la forme du film est réussie, le fond pose problème. Le récit est toujours ramené à une dimension sociale assez lourde, presque martelée.

  17. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    Malgré un scénario un peu trop linéaire et manichéen, le film sartrien d’Emmanuel Finkiel décrit le lent et provisoire retour à la conscience morale d’une tête brûlée, bientôt ravagée par les remords et rattrapée par ses démons. 

  18. Le JDD
    par Baptiste Thion

    Le personnage est tellement antipathique que l’argument en devient inaudible. A défaut d’être un salaud, Eddie est un crétin trop atrabilaire pour susciter l’empathie.

  19. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Si, malgré ses détours, le film pèche par son personnage principal trop monolithique, qui donne au titre une signification bien ironique, le portrait se révèle fascinant, en particulier grâce à l’interprétation de Nicolas Duvauchelle.