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Peut-on être à la fois une mère et une femme libre ? C’est en tout cas le but que poursuit Kinga, dite Ki, jeune maman d’un garçon de 2 ans. Elle décide donc de quitter son fiancé pour se lancer dans un projet artistique dénonçant les clichés sur les femmes. Hélas, même si Roma Gasiorowska est à l’aise dans tous les registres, son personnage n’est guère attachant. À trop vouloir échapper aux stéréotypes de la mère idéale, le réalisateur filme une héroïne plus manipulatrice et immature, surtout envers son fils, qu’insoumise et idéaliste.
Toutes les critiques de Je m'appelle Ki
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un portrait de femme original, porté par son actrice principale, la lumineuse Roma Gasiorowska.
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Portrait “d’adulescente-mère” à la polonaise, ce métrage suit au plus près son héroïne, presque de tous les plans, charmante, fêtarde et pleine de vie, mais crispante à la longue…
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Un film qui vaut la peine d'être vu, et qui fera réfléchir les plus jeunes d'entre nous avant de mettre au monde leur premier bambin.
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Ki aime son fils mais se sent prisonnière de ses responsabilités de mère célibataire. A l'image de cette mère enfant immature, la première partie de ce film polonais stagne dangereusement. Mais quand, enfin, les circonstances obligent le personnage à substituer à son exubérance un peu idiote une lucidité rageuse, ce portrait de femme se fait plus sec, inattendu, presque dérangeant.
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L'esthétique télévisuelle convient bien au physique de l'actrice principale et tient à distance le misérabilisme. Mais en refusant la tragédie, le jeune Leszek Dawid prend le risque de la trivialité.
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Le portrait tantôt touchant, tantôt agaçant, d’une jeune mère polonaise entre insouciance immature et amour pour son enfant.
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Refusant la lourdeur du drame social (qui, pourtant, lui tend les bras), ce premier long métrage du réalisateur Leszek Dawid adopte un montage rapide et un ton souvent humoristique : cela a le mérite de la fantaisie, mais en même temps finit par réduire la portée du film et l'intérêt de son héroïne. Qui finit bonne vieille girl next door, en somme. Sympa mais un peu banale.
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À l'image de cette vie dissolue, le film consiste en une succession d'épisodes dont la finalité reste floue.
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Premier film du Polonais Leszek Dawid, Je m’appelle Ki tente de filmer le paradoxe d’une féminité dite moderne, à travers le parcours azimuté d’une jeune mère célibataire aux désirs contrariés. À ne voir à l’écran que l’immaturité d’un personnage mal aimable, on finit par ne pas aimer du tout cette Ki, dont le joli minois masque la vacuité d’un film sans enjeux.