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Une petite ville frigorifiée par l’hiver, une starlette locale assassinée, un artiste plongé malgré lui dans une affaire louche... Remake précoce du chouette Poupoupidou ? Non. Je fais le mort marque plutôt le sympathique retour de Jean-Paul Salomé, ex-petit maître de la boursouflure à gros budget (Belphégor, Les Femmes de l’ombre), à un cinéma plus modeste, dont les principaux atouts procurent un plaisir aussi réel qu’éphémère. À savoir un François Damiens dont le transformisme dramatique façon Arturo Brachetti habille à merveille les mille nuances de son personnage, une Géraldine Nakache en mode « je-serai-la-prochaine-Agnès-Jaoui » (elle est sur la bonne voie) et, surtout, un scénario d’une réelle habileté dans sa manière de mixer célébration du génie des acteurs, comédie de situation et intrigue policière correctement troussée.
Toutes les critiques de Je Fais Le Mort
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette comédie policière, emmenée par l’acteur belge François Damiens, est la belle surprise de cette fin d’année.
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Si l’intrigue s’embrouille en avançant, avec quelques clichés pesants sur les SDF et les notables de province, Je fais le mort séduit pourtant. Les répliques mordantes sont servies par François Damiens au mieux de sa forme.
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Grâce à un excellent François Damiens et un habile équilibre entre polar et comédie, Je fais le mort constitue un excellent divertissement de fin d’année. Une très bonne surprise.
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Un divertissement réussi qui permettra de digérer en famille les repas de Noël.
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L'ennui ne pointe jamais le bout de son nez, le rire, lui, répond à l'appel - de la scène comique classique de la chute dans la douche aux réparties les plus fines. «Je fais le mort» est une comédie agréable à regarder. Rien de plus, rien de moins.
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Jean-Paul Salomé signe une comédie policière réjouissante, avec un François Damiens épatant.
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"Je fais le mort" rassemble un beau couple d'acteurs, sur un sujet modeste mais qu’ils émulsionnent.
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Cette investigation pour le moins farfelue patine un peu à cause d’une mise en scène qui fait elle aussi la morte, mais le polar des neiges vaut pour les fulgurances comiques de François Damiens, croustillant en acteur loser.
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Enquête sur un triple meurtre à Megève. Avec François Damiens dans le rôle de l'acteur raté embauché pour « faire le mort » lors de la reconstitution judiciaire. Une comédie policière burlesque qui fonctionne grâce à l'abattage des acteurs.
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À force de naviguer entre les genres, les acteurs comme la mise en scène se perdent dans un flou artistique pas désagréable mais terriblement insipide. Reste Damiens en phare d’un rire absurde et souvent irrésistible.
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Jean-Paul Salomé (...) ne se laisse pas enfermer dans un genre. Il est de retour avec Je fais le mort, une comédie attachante, sans prétention, à l’idée de départ originale. Dans un contexte propice
au fait divers (les Alpes sous la neige), on préfère l’intrigue policière aux quiproquos burlesques. Une fois de plus, François Damiens, décidément capable de tout, assure le show. -
Si vous aimez les polars poilants frôlant les sommets de l’absurde, pour une somme bien inférieure à un séjour à Megève, offrez-vous ce flm de saison, complètement fondu… savoyarde, bien sûr.
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Avec des répliques comme « j’adore l’humour, ça me fait trop rire », il réussit même à faire craquer Géraldine Nakache, très crédible en juge pénale coincée. Si l’enquête piétine parfois, on finit par oublier le polar au profit d’un romantisme qui sied à ces deux experts en comédie fine et potache.
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Malgré une mise en scène un peu plan-plan, cette comédie policière enneigée de Jean-Paul Salomé bénificie d'une intrigue plutôt originale et se regarde sans déplaisir.
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Jean-Paul Salomé signe Je fais le mort, une comédie policière curieuse et enneigée qui slalome allègrement entre Claude Chabrol et Agatha Christie.
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Le réalisateur signe une comédie policière fine et burlesque avec le génial François Damiens.
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Une bonne idée gâchée par un manque de piment dans la mise en scène.
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François Damiens et Géraldine Nakache ont beau déployer un abattage certain, le scénario n’est pas abouti et la réalisation patine. Le mélange des genres – polar et comédie romantique – ne fonctionne pas. Dommage.
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Une bonne idée de départ donne-t-elle obligatoirement un bon film? Pas sûr. Le rythme pointe aux abonnés absents, la partition de Nakache manque de peps et le Cluedo s'enlise dans des péripéties sans intérêt.
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Pas de tête d’affiche grand public, type Romain Duris ou Sophie Marceau, mais un pitch suffisamment alléchant pour attirer les curieux. Mais une bonne idée n’a jamais suffi à réaliser un bon film, encore faut-il une histoire à raconter et des comédiens pour lui donner corps.