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Jazmin récupère chez elle, à Mexico, son père malade. L’homme n’a jamais été aimant et perd la boule. A coup de flashbacks fragmentaires (illustration de la mémoire défaillante de Toussaint) et de scènes d’aujourd’hui, l’actrice-réalisatrice rassemble un faisceau d’éléments disparates qui tente de raconter un destin fracassé : Toussaint est haïtien et la tragédie de son île rejoint la sienne. Très confus (on se perd dans les temporalités et les lieux, l’actrice joue la mère et la fille…), Jazmin et Toussaint est un drame atone, traversé de quelques fulgurances comme lorsque Jazmin essaie d’arracher quelques vérités à son père, dans un moment de faiblesse de ce dernier. On aurait aimé que tout le film soit de cet acabit émotionnel.