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Évoquant la trame de la série Breaking Bad, cette comédie met en scène une bande d’Italiens surdiplômés qui fabriquent de la drogue pour contourner un système économique incapable de donner du travail aux jeunes intellectuels. Sydney Sibilia vise un humour à la Tarantino et réussit une décapante satire sociétale. Mais sous le rythme effréné et les effets psychédéliques, les sept membres de la troupe ont du mal à acquérir du caractère et à susciter de l’attachement. Difficile de rivaliser sur ce terrain avec Walter White.
Toutes les critiques de J'arrête quand je veux
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Vu le niveau d'humour et la qualité de l'interprétation, impossible de résister à cette bande de Pieds Nickelés italiens qui fait écho à la belle équipe du Pigeon de Monicelli. Gros succès en Italie.
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Cette comédie (car c'en est une), ancrée dans la réalité mais astucieusement traitée comme une bande dessinée, serait impeccable si elle ne mettait pas un temps infini à démarrer. Mais, une fois dans le vif du sujet, les situations ubuesques, portées par des comédiens truculents et des dialogues tarantinesques, rappellent avec plaisir l'âge d'or du comique italien époque Risi, Monicelli et autres.
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On retrouve la trace des grandes heures de la satire sociale italienne, avec un zeste d'esprit trash à l'américaine, dans cette comédie acide et gentiment immorale portée par des acteurs talentueux et des gags assez poilants.
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Grand succès en Italie, une comédie réussie et parfaitement interprétée, qui emprunte notamment à "Very Bad Trip" et à la série "Breaking Bad".
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Pour son premier long métrage, Sydney Sibilia critique de façon acerbe la société italienne, qui laisse sur le carreau ses têtes pensantes et s'amuse d'une répression antidrogue plus trouée qu'un gruyère suisse. (...) Personnages sans empathie et mésaventures burlesques convenues et prévisibles : le film vire dans le déjà-vu malgré un final original.
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Gros succès en Italie pour cette comédie de Sydney Sibilia qui, pour ses débuts, cite beaucoup le cinéma américain, dans une ambiance à la "Very Bad Trip". Sympathique, facile et impersonnel.
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Une fois digérée la pilule de cet emprunt éhonté à la série "Breaking Bad", on savoure cet hommage potache à la comédie italienne à laquelle le cinéaste emprunte sa bande de potes forts en gueule mais couards dans l’âme ainsi qu’un goût de la cocasserie hystérique dont l’absurdité est exacerbée par des dialogues relevés et un final joliment amoral.
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Tandis que, ramant pour caser ses quelques répliques dans le tohu-bohu, Rose Byrne (la révélation de la série "Damages" semble sans cesse se demander ce qu'elle fiche au beau milieu de ce boxon trivial et régressif, calibré pour un box-office décérébré.
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A un stade terminal de régression publicitaire et de complaisance nouveau-riche, si l'on en juge à l'aune de cet affreux "J'arrête quand je veux", premier long-métrage de Sydney Sibilia, jeune réalisateur de 32 ans qui sait manifestement emballer son produit, maîtrisant déjà à la perfection l'espéranto hystérique du marketing international.