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Walter White chez Escobar : difficile de s’empêcher de réduire Infiltrator à ce pitch quand on découvre Bryan Cranston en sous-marin dans les cartels colombiens. Robert Mazur, l’infiltré du titre (le film est adapté de son autobiographie), ressemble au héros de Breaking Bad : un homme un poil au-dessus de la moyenne –son génie de chimiste est remplacé ici par des talents d’agent double – plongé par nécessité dans un panier de crabes mortel. Au-delà du plaisir de voir une variation sur un des meilleurs personnages de fiction des dernières années, le film surprend (agréablement) par les chemins narratifs tortueux qu’il prend pour ne surtout pas être un énième "Pablo Escobar movie". Vanina Arrighi de Casanova
Toutes les critiques de Infiltrator
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un excellent thriller qui dresse le portrait d'un incorruptible (Bryan Cranston, impeccable), où les liasses de billets se comptent par milliers et les balles de revolver partent comme des bouchons de champagne.
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Une balance, une taupe, il n'en faut souvent pas plus pour nous faire passer un bon moment de cinéma... Alors, même si on reste loin du charme de Donnie Brasco (1997) et très loin du trouble des Infiltrés (2006), on tombe sans mal dans la combine de ce petit film qui raconte l'histoire vraie d'un agent fédéral américain devenu, dans les années 80, faux blanchisseur d'argent sale pour entrer dans les réseaux secrets de Pablo Escobar, et prendre les seigneurs de la drogue en flagrant délit.
Autour de cette mission de noyautage, le scénario bâtit des situations efficaces en usant d'une idée savoureuse : au lieu d'être maître de son double jeu, le flic se retrouve régulièrement en plein cauchemar, au bord de la catastrophe fatale. Dès la scène d'ouverture, l'enregistreur planqué sous sa chemise se met à lui brûler le torse alors qu'il est avec un dealer... Cet homme au masque fragile offre un beau personnage à Bryan Cranston, devenu célèbre grâce à la série Breaking bad. En pleine conquête du grand écran, l'acteur (récemment vu dans Dalton Trumbo) a tout pour en devenir une valeur sûre. Il supplée une réalisation parfois flottante, en tenant chaque scène avec une rigueur sans faille. — Frédéric Strauss
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Ce polar paresseux ne propose pas grand-chose de plus que les éléments de son pitch opportuniste : la légende de Pablo Escobar, le folklore Scarface et le mythe contemporain de « Breaking Bad », que l’acteur Bryan Cranston réactive avec une déclinaison au rabais du personnage de Walter White.