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Il y a beaucoup de choses dans le nouveau Téchiné : des parents dépassés, des enfants pervers, des amants insatiables, du mystère, de l’absurde, du réalisme... Bref, tout pour plaire. Ou plutôt trop pour plaire. On ne sait en effet pas vraiment où le réalisateur veut en venir tant il brasse de thèmes et multiplie les jeux de pistes. (...) Le message du film, lui, ne souffre aucun
doute : sans amour, la plénitude ne peut être atteinte. Pas vraiment révolutionnaire...
Toutes les critiques de Impardonnables
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Téchiné travaille sur le ténu, sur le fil des rapports entre les corps, qui valent presque chez lui pour toute relation : jamais de paraphrase psychologique, simplement l’espace des attractions et répulsions. Impardonnables est donc nécessairement irrésolu.
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Au bout du compte, un film inégal, brouillon, et dont le charme trop intermittent laisse perplexe.
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D’ordinaire champion pour orchestrer un récit multiple, le cinéaste n’explore pas ici les pistes qu’il lance. E ne convainc, du coup, qu’à moitié.
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Carole Bouquet, André Dussolier, Mélanie Thierry et le jeune Mauro Conte ont impeccables. Sauf qu’à force de vouloir mettre en boîte le film parfait, Téchiné finit par créer une œuvre lisse et prévisible dépourvue de la moindre folie.
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Ce qui est nouveau, c’est une forme d’apaisement, ou de distance dans son traitement, à l’aune de son âge et de celui de ses personnages principaux. Un certain degré de sérénité dans la mise en scène a remplacé le flux tendu habituel (…) Impardonnables s’éparpille parfois dans ses multiples personnages et intrigues croisées.
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Sur le papier, l’association des noms de Philippe Djian et d’André Téchiné avait de quoi surprendre. A l’écran, la confrontation de ces deux personnalités se noie dans une sorte de consensus mou auquel la photogénie de la lagune est fatale. Difficile de s’attacher à ces personnages dont la psychologie sommaire n’évolue pas.
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L'amour, les affres de l'écriture… Un jeu de piste mené tempo allegro dans les dédales de Venise.
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Ce postulat qui tire le romanesque par la queue ouvre le nouveau film d'André Téchiné, lequel, plutôt que de calmer le jeu, ne va cesser de doubler la mise. Construit sur les saisons qui passent, le récit multiplie les coups de force scénaristiques. (…) Trop de romanesque nuit, même sur la lagune.
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Impardonnables semble long, répétitif, s'essoufflant dans de nombreuses pistes narratives qui peinent à nous convaincre.
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Un Téchiné mineur qui ne parvient pas à trouver son rythme et à rendre ses personnages captivants