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Cette histoire d’un père qui se bat pour avoir la garde de sa fille s’inspire de celle d’un ami, mais, comme toujours, René Féret filme l’intime. La vie, ici, est observée au plus près (via une caméra DV). Les interprètes, le ton, les dialogues, tout est juste. C’est aussi juste un peu «court» côté fiction et cinéma, malgré une scène admirable qui donne le frisson entre Jean-François et Salomé Stévenin.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Voilà le genre de sujet qui vous embarque un réalisateur droit dans le mur des clichés. Mais pas Féret, ce cinéaste a trop le goût du vécu pour nous infliger un téléfilm. Intimiste et universelle, la tranche de vie qu’il nous sert doit son authenticité à ses acteurs et à la justesse de ses situations. Stévenin est magnifique en père perdu et la petite Marie Féret, craquante avec sa juvénile maturité. « Il a suffi que maman s’en aille » ne vous dépaysera peut-être pas, mais fera vibrer votre fibre parentale. Et rien que cela, ça vaut déjà le déplacement.
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(…) René Féret installe sa petite musique avec des riens qui provoquent une émotion sourde. Si Marie Féret offre à Léa un naturel non feint, le petit miracle de ce film sans pathos ni long discours vient de Jean-François Stévenin. Les inflexions de voix, les larmes impromptues, tout est précieux chez cet acteur.
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En dépit d'une fin qui ne résiste pas à la tentation de la synthèse morale, ce film ne peut qu'être cher au coeur des spectateurs.