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Le problème majeur de ce troisième volet, c’est son manque d’équilibre. Comme les épisodes précédents le laissaient présager, les problématiques abordées sont plus adultes et annoncent le film de la maturité. L’ennui, c’est qu’on ne peut pas faire l’économie des balises habituelles du genre (la saga « young adult ») qui tombent toutes comme un cheveu sur la soupe. (...) "Hunger Games 3" ne semble exister que pour introduire le final. Francis Lawrence à étire péniblement un seul pan de l’histoire du roman, tout en évacuant trop vite la description de la résistance et de son réseau. (...) Le sentiment d’inachevé est inévitable quand on réalise que toute l’action ou presque a été gardée pour le bouquet final. Les séquences censées illustrer la révolte sont à la limite du ridicule et l’attaque la plus explosive du film n’est tout bonnement pas filmée. On sent bien que la mise en scène tente de jongler avec les impératifs du studio, la base de l’intrigue du livre et des codes cinéma un peu lourdingues. Sans rien réussir vraiment. (...) Certes, "Hunger Games" reste au-dessus de la concurrence (la comparaison avec "Divergente" serait presque mesquine). Mais être le "moins pire" ne suffit pas à être le meilleur.
Toutes les critiques de Hunger Games : la révolte, 1re partie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On en prend plein les yeux pour un spectacle total.
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La trilogie "Hunger Games prend désormais une dimension supérieure, en s’aventurant du côté de la politique et de la philosophie. Ceux qui ne l’appréciaient pas seront agréablement surpris et la redécouvriront sous de nouveaux atours. Parmi le public jeune, ceux qui l’aimaient apprécieront de la voir grandir, mûrir et évoluer au même rythme que leur adolescence. "
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Une pléiade d'excellents acteurs contribue à rendre le film excitant.Si l'on ne devait citer qu'un atout pour la saga, Jennifer Lawrence l'emporterait haut la main !
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Ok, il y a moins d'action dans ce "Hunger Games" que dans les autres, mais le film est de qualité. Les comédiens sont eux excellents.
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L'instinct de Jennifer Lawrence est si bon qu'elle n'en fait jamais trop. Elle est une actrice d'enfer.
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La liste impressionnante de seconds rôles (qui rassemble Philip Seymour Hoffman, Julianne Moore, Jeffrey Wright et Woody Harrelson) rend le film plaisant à regarder.
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Les règles du Geai Moqueur sont plus mortelles mais aussi captivantes que celles des jeux des films précédents.
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'La Révolte' est un oiseau rare dans son genre. Un film d'action et d'aventure avec un esprit intéressant et percutant.
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Oui c'est toujours un "Hunger Games", mais il me rappelle les comédies politiques intelligentes telles que "Des hommes d'influence" et "Tanner '88".
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La fin "d'Hunger Games" démarre d'une façon solide, captivante mais pas vraiment inspirée.
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Railler les émeutes tout en faisant le spectacle, dénuder le simulacre publicitaire des révoltes vantées par les œuvres young adult, c’est le postulat parodique de ce nouvel Hunger Games, qui dialogue presque avec Paul Verhoeven et confirme l’acuité politique d’une franchise pas bête. On regrettera seulement que le film n’assume pas ce geste autocritique jusqu’à son terme, qu’il bute comme les précédents volets sur les pire travers du genre, dont un sentimentalisme indigeste.
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Episode charnière de la saga, "La Révolte - Partie 1" pose les jalons, de fait avec un rythme moins soutenu, d'une bataille finale qu'on espère grandiose.
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Vous sortez de ce film, bien interprété et impeccablement réalisé, comme vous y êtes entrés : dans l'expectative.
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Telle une bande annonce trop longue d'un film sur le point de sortir, "Hunger Games - La Révolte (Partie 1)" de Francis Lawrence glisse peut-être 45 minutes de moments dramatiques dans 2 heures de film bien trop tranquilles.
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Ce troisième et avant-dernier chapitre, assez statique, sert à exposer les enjeux de la bataille finale à venir, non sans éviter quelques longueurs. Résolument plus sombre, le récit se concentre sur le cheminement psychologique, l’émancipation et l’instrumentalisation de la charismatique Katniss.
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Cette troisième aventure prépare le public pour les événements, sûrement plus musclés, du dernier épisode. En prenant son temps, "Hunger Games 3" pourrait bien devenir le meilleur épisode de la franchise pour certains. Les autres regretteront le manque d'action et la lenteur de certaines scènes. Dans tous les cas, on éprouve un sentiment d'inachevé.
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Cet opus de transition se révèle répétitif, et ne retrouve jamais l'énergie, le suspense, la tension dramatiques des précédents. (...) Reste la craquante Jennifer Lawrence, plus que jamais l'arme de séduction de ce blockbuster.
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Cet "Hunger Games-là" est intime, souvent confiné entre les quatre murs du quartier général rebelle, et repose entièrement sur les épaules de Jennifer Lawrence. Du haut de ses 23 ans, elle est parfaite.(...) Francis Lawrence offre au film une ambiance de guerre assez réussie.
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La plus grande surprise de ce troisième volet réside ainsi dans sa grande retenue. Il refuse toute effusion spectaculaire et ne répond ainsi à quasiment aucune condition pyrotechnique du ‘super movie’ contemporain. En dépit de ses innombrables qualités, il trébuche justement sur sa trop grande sobriété. Si concentré sur son histoire et sur la mise en place du climax que constituera le quatrième et ultime film, ce troisième volet manque d’une étincelle, d’une certaine folie pouvant créer une émotion sincère et durable.
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Dans cette révolte, il ne se passe rien ou pas grand-chose, tout au plus verrez-vous des vaisseaux se faire dégommer vite fait bien fait. Cette absence de montagnes russes donne paradoxalement tout l'intérêt d'un film qui reste au plus près des états d'âmes et des hésitations de son héroïne.
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Il est en soi profondément frustrant que "The Hunger Games: Mockingjay – Part 1" se termine au moment où les choses deviennent intéressantes. D'un autre côté, si on est frustré, c'est bon signe...
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"Hunger Games : La révolte - Partie 1" navigue entre un fond passionnant et une exécution paresseuse, qui annihile totalement son propos. Reste quelques séquences impressionnantes et prenantes. On espère que la véritable conclusion relèvera le niveau l'année prochaine.
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A peine une demi-heure de film, sur deux laborieuses heures, vaut le détour.
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Le sentiment de déjà-vu fait rage alors que le segment fait figure d’intercalaire entre deux chapitres plus intenses. Le film déborde de moments passables quand on le compare avec le précédent. Ce chapitre de transition, sans personnalité propre, désintègre les rêves d’une franchise intègre et cohérente, mais ce faux pas relatif, qui ne se regarde pas non plus sans déplaisir, ne nous ôte nullement l’envie de découvrir l’ultime film.