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Plus violent, ce long-métrage n’édulcore pas l’inéluctable danger auquel les personnages sont confrontés, ce qui permet des scènes particulièrement âpres et intenses comme une séquence de flagellation, véritable tournant du récit, et une bataille impressionnante où trois participants des Hunger Games tentent de survivre face à des singes enragés. Le triangle amoureux aussi gagne en profondeur et en émotion et, contrairement à Twilight, impossible de dire lequel elle va choisir (à moins d’avoir lu les livres, évidemment). Loin des canons du genre qui semblent se photocopier à l’infini, ce nouvel Hunger Games représente peut-être un tournant dans le monde si formaté des films dits Young Adult. Et dire qu’il ne s’agit là que d’un épisode de transition avant le chapitre final (qui sera en deux parties). On a hâte.
Toutes les critiques de Hunger Games : l'embrasement
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les fans de la saga littéraire de Suzanne Collins ne seront pas déçus avec ce deuxième épisode riche en décors grandioses, en scènes d’action sophistiquées et en effets spéciaux. Grâce à son interprète principale, très impliquée, le flm ne fait pas l’impasse de l’émotion et se suit avec passion de bout en bout.
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Le budget sur ce volet est le double du précédent et ça se voit, un sans faute sur le casting, les décors et les costumes.
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Le blockbuster adolescent dans toute sa majesté : intelligent, vif, sensible, douloureux, férocement sombre, et même opulent dans son budget. Bref, un sequel qui dépasse en tous points le segment initial pour s’approcher de la réussite totale.
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Plus enlevé, plus cinématographique aussi, ce deuxième opus de la saga "Hunger Games" est une vraie réussite dans sa catégorie.
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Cette construction thématique et visuelle fait paraître un peu niais le traitement du triangle amoureux et regretter quelques impressions de déjà-vu, malgré un bon jeu d'acteurs (Philip Seymour Hoffman, l'ambigu nouveau Haut Juge, Josh Hutcherson, un Peeta attachant). Il n’empêche que la spectaculaire Arène, lieu où les tributs s’entretuent sous l’œil des caméras, la course rythmée pour la survie et la dénonciation critique derrière ces cruelles aventures donnent à «Hunger Games» l’intérêt cinématographique absent de «Twilight» et un réalisme politique exclu des «Harry Potter». Sans oublier que tout ceci mis à part, le film se regarde avec bien plus de plaisir que ne se lit le livre.
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Une fable d'anticipation cruelle et pertinente.
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Plus sombre, plus intense et plus prenant que le premier volet.
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Ceux qui ont vu « Winter’s Bone » savent que la Lawrence est réellement une bonne comédienne, et non pas un produit à joli minois. Elle tient fermement le film sur ses épaules, talentueusement secondée par une solide équipe d’acteurs. Quant aux décors, aux effets spéciaux (l’attaque des singes est époustouflante), ils sont au diapason de ce divertissement secouant, violent et détonant. Au fond, « Hunger Games » n’est rien d’autre qu’une excellente série ciné. Alors, à suivre…
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Un deuxième opus réussi, plus sombre et engagé que le premier, confirmant une belle saga.
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Avec sa mise en scène plus sobre, davantage au service de l’histoire – contrairement au premier opus où les effets de manche visuels étaient par trop artificiels –, Francis Lawrence, nouveau venu sur cette franchise, fait un travail remarquable en termes de direction d’acteurs et d’effets spéciaux (le film en est bourré). Mais il est surtout parvenu à insuffler au film ce supplément d’âme qui émeut, bouleverse, galvanise et inspire le spectateur, peu importe son âge. Mais plus important encore, il le respecte.
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« Embrasement » a les mêmes ambitions que le précédent et le pari est réussi.
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The Hunger Games se range dans le même compartiment que les Twilight: celui des films fait avant tout pour les fans. Mais contrairement à la saga concurrente, ici, même les profanes pourront s'amuser.
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Ce second épisode, dirigé par Francis Lawrence (Je suis une légende) gagne en maturité et en profondeur, comparé au premier volet (réalisé par Gary Ross). Le cinéaste dépeint avec brio l'absurdité de ce système orwellien régit par les manipulations politiques, les médias et l'argent. Une parabole de notre monde contemporain. Seul bémol: ladite parabole aurait pu être raccourcie d'une bonne demi-heure.
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Ce 2ème volet donne une dimension à la trilogie «Hunger games » beaucoup plus profonde, élégante et engageante.
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Ainsi, pendant une bonne heure – avant une seconde partie, dans l’arène, très plaisante mais plus convenue –, Lawrence démonte les rouages obscènes du spectacle avec une habileté surprenante.
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Mixant romance, fable politique et film de survie, ce nouveau volet de Hunger Games est plus noir et spectaculaire que le premier. La botte secrète : une Jennifer Lawrence à la fois forte, fragile et plus joueuse que jamais. Qui a dit superstar ?
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Le film est à son apogée pendant la première heure lorsqu’il se concentre sur les aspects politiques et les horreurs de Panem, il devient plus conventionnel par la suite et perd de la grandeur même si il sait toujours où il veut nous emmener.
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Ce "Twilight" mâtiné de Koh Lanta, visuellement très pauvre, emporte le morceau grâce à son récit foisonnant.
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Ce deuxième volet, avec ses 2h25 au compteur (soit une durée peu ou prou identique à celle du premier film) s'étire en longueur. Si l'on pouvait (dans une moindre mesure) faire le même reproche au roman, celui-ci avait à tout le moins le mérite d'ouvrir une voie royale à un troisième tome qui faisait basculer pour de bon la saga vers le côté obscur (...)
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Cette fois, la saga approfondit son univers dystopique, et « s'embrase » pour de bon.
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On retrouve peu ou prou les ingrédients qui ont fait le succès du premier volet, soit un cocktail efficace d’action, de romance et de suspense. Nouveau venu aux manettes, Francis Lawrence (Je suis une légende) ne délaisse pas pour autant la réflexion. Même si le film est moins dense que les best-sellers de Suzanne Collins, la dénonciation de cette société dévoyée, où l’audiovisuel est une arme d’asservissement massif, fait mouche. Plus dramatique, ce deuxième volet a pourtant un air de déjà-vu. Mais qu’importe, puisque la flamboyante Jennifer Lawrence est bel et bien l’atout irrésistible de cette saga.
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La révolution gronde dans les films young adult et il se pourrait que la saga Hunger Games en devienne le leader...
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Une décision qui n’intervient hélas qu’au bout d’une heure de film, rendant le début fastidieux. La seconde partie est heureusement plus rythmée, plongeant le spectateur dans une course à la survie à travers une forêt tropicale. Au final, cette suite à mi-chemin entre Koh-Lanta et Lost s’avère tout de même assez palpitante.
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Réservée en priorité aux adolescents, la chose est curieusement très appréciable par les adultes en raison d'une esthétique soignée, d'une abondante inventivité, et de la présence de Jennifer Lawrence, (...) Seul bémol : les suites, car il y en a deux, sont prévues le 26 novembre 2014 et le 25 novembre 2015. Si la fin de chaque épisode n'était pas si abrupte, on patienterait sans mal. Ce n'est pas le cas, et c'est agaçant .
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Trouver un discours transgressif prônant la rébellion dans un blockbuster "mainstream" n’est pas si courant, même si le propos n’est pas révolutionnaire. Mais cela change des super-héros que l’on nous sert au kilomètre (même si on les aime bien).
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Rien de tout ça n’aurait fonctionné, ni l’action, ni l’aventure, ni l’humour, ni le contexte politique sans le talent ni la beauté indéniable de Miss Lawrence dans le rôle principal.
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Tout ce qui semblait maladroit dans « Hunger games » est largement amélioré ici.
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Les ingrédients du film prévoient une fin incroyable mais chaque élément finit par se dissoudre.
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Toujours un peu lointain de l'enjeu passionnant que devrait constituer la population anonyme des districts, parfois un peu léger dans son questionnement sur les rapports complexes entre les dirigeants et la foule, la manipulation médiatique et l'équilibre universel à la romaine du "panem et circenses", ce deuxième opus de la saga Hunger Games n'est pas encore tout à fait à la hauteur de son potentiel.
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Une amélioration sous toutes ses formes comparée à son prédécesseur.
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L’action arrive péniblement, et ce n’est qu’au bout d’une heure que les tributs pénètrent dans l’arène et que le souffle commence à manquer au téléspectateur. (...) Le film ne fait que survoler les différents épisodes de la vie de Katniss. Pourtant, l’émotion est présente.
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L’œuvre de Suzanne Collins aurait mérité bien mieux. Expression à la maturité inattendue d’une réalisme politique qui rentre en conflit direct avec l’idéalisme supposé de la jeunesse, The Hunger Games reprend la tradition du triangle amoureux, prouvant qu’on peut en tirer autre chose qu’un océan de niaiserie (message transmis aux Twilight et autres Mortal Instruments). C’est la force de ce récit qui tire The Hunger Games, le film, vers le haut – mais il semble que ce soit presque automatiquement, sans rapport avec les efforts de l’équipe chargée de l’adaptation ciné.