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Hostel 2 surprend assez vite avec un style presque langoureux, teinté d'une élégance baroque aux antipodes de la beaufitude du premier. Eli Roth, sous influence italienne, construit la première partie comme une angoissante fable gothique tirant le meilleur parti de son décor. En s'intéressant autant aux victimes potentielles qu'à leurs futurs tortionnaires, il dévoile un projet jusqu'ici absent de son cinéma: sonder les recoins glauques de l'âme humaine et tendre un miroir peu flatteur à une société qui brave les derniers interdits pour ressentir un vague sursaut de vie.
Toutes les critiques de Hostel Chapitre 2
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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En s'attachant plus particulièrement aux bourreaux, Roth opère un déplacement significatif de son projet. (...) La recherche des plaisirs les plus extrêmes par les postulants assassins n'est pas la conséquence d'un trop-plein de jouissance mais d'un manque et d'une frustration primitive. Comme si le matriarcat castrateur, qui désormais semble avoir pris le pouvoir au coeur de la société américaine, engendrait désormais une indicible monstruosité. A coups de situations brillamment écrites, de gags atroces et d'épouvante morbide, le film d'Eli Roth pose de formidables questions.
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Le cinéaste opte pour le point de vue des bourreaux, des nantis frustrés, en quête de sensations fortes, qui paient pour tuer en tout impunité. Un choix qui place le spectateur dans la position du complice voyeur.Moins gore et putassier que le premier chapitre (...) Hostel 2 est bien mieux réalisé, privilégiant une esthétique gothique.
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Le scénario de ce nouveau cauchemar étant sensiblement le même que le premier, l'effet de surprise ne joue plus. Mais, cette fois, le réalisateur s'intéresse un peu plus aux bourreaux. Avec moins de suspense mais plus d'humour, cette suite, tout aussi malsaine, est sauvée par quelques gags réjouissants, une castration d'anthologie et un match de foot à perdre la tête.