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Une relecture iconoclaste de la Bible, dans laquelle le réalisateur réhabilite le "traître" Judas en prônant la réinvention perpétuelle du texte sacré. Divinement éclairé, ce film minimaliste confère mystère, sensualité et souffle contemporain à une histoire que l’on croyait connaître par cœur.
Toutes les critiques de Histoire de Judas
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film d’une beauté et d’une maîtrise saisissantes.
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Son "Histoire de Judas" permet surtout au cinéaste de livrer aujourd’hui son œuvre la plus accomplie en faisant enfin se percuter la parole et l’action, jusqu’à les confondre dans un ultime mouvement à la puissance tellurique discrète mais saisissante.
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Rabah Ameur-Zaïmeche élimine, lui aussi, tout superflu et toute emphase pour ne garder que la substantifique moelle d'un récit d'amour et de fraternité.
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Avec un minimalisme radical aussi clivant qu'envoûtant. Une "Passion du Christ" aux antipodes de celle de Gibson.
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Une fiction étrange, contemplation magnifique de la présence de Jésus.
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Le cinéaste cherche non l’éblouissement - même si le travail accompli avec sa directrice de la photo, Irina Lubtchansky, est à tomber - mais un cheminement lumineux à travers les ruines de ses propres interrogations.
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Il faut passer au-delà du jeu hésitant de certains acteurs, accepter le manque parfois criant de moyens pour apprécier le flot particulier du récit, la splendeur de son image, signé par la chef opératrice Irina Lubtchansky
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Le film adopte un dispositif presque théâtral, dont les décors superbes sites naturels ou archéologiques, renforcent le sentiment d'authenticité (...) On peut regretter qu'avec son indéniable talent et sa grande culture, le réalisateur n'ait pas exploré une alternative plus convaincante.
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Ainsi, dans les montagnes des Aurès, entre ruines antiques, désert éternel et villages d’aujourd’hui, dans la splendeur inspirée des grandes œuvres de la peinture classique et la rugosité dense des visages, des vêtements, des objets, un film aussi pauvre que Jésus et ses disciples remet en jeu l’histoire, avec une force égale à sa modestie. Et c’est juste bouleversant.
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Une relecture des évangiles en permanent déséquilibre, idéalement éparpillée au fil de l’eau et au gré du vent, en quête d’une simplicité qui serait celle du premier émerveillement chrétien.
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Avec ce nouveau film, RAZ persiste dans la stratégie du déport historique entamée avec son précédent opus "Les Chants de Mandrin".
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Le réalisateur assume tout autant la distance qu’entretient sa mise en scène, certains dialogues ou le jeu parfois incertain de ses acteurs, qui laissent le spectateur un peu au-dehors, mais ouvre le seul espace capable à ses yeux de faire naître la réflexion.
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On perçoit mal le but de ce film étrange. Formellement, il est pensé. Trop : chaque plan, à l'esthétisme ostentatoire, évoque une toile de maître. Du coup, la rigueur des précédents films du réalisateur vire à la solennité. Et non pas à l'épure recherchée.
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Cette "Histoire de Judas" accumule les maladresses de mise en scène et de jeu. (...) Sans être blasphématoire, mieux vaut faire une croix dessus.