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Deuxième long métrage d’un jeune cinéaste argentin, Hipotesis traite sur le mode du thriller le thème conventionnel de l’ambiguïté morale. Ricardo Darín y joue sans se fatiguer un prof de droit obsédé à l’idée de coincer un de ses élèves, auteur présumé d’un « crime parfait ». Sans preuves, le juriste hésite entre laisser le crime impuni et suivre son intime conviction, au risque de la faute professionnelle. Adapté d’un roman, ce cas ultra classique aurait fait un très bon court métrage. Tel quel, c’est un exercice de style appliqué qui tire un peu à la ligne.
Toutes les critiques de Hipotesis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On se laisse alors prendre par l’intrigue qui nous balade dans un Buenos Aires loin des sentiers battus. Sans en dire plus, la fin réserve beaucoup de surprises et détonne par rapport aux standards hollywoodiens. Quant à Alberto Ammann, un anti latin lover, il est aussi une bonne raison d’aller voir ce polar ténu et tendu.
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Un thriller ténu et tendu dans lequel le doute flotte subtilement, l’obsession règne, et la manipulation s’habille de tours habiles. Le tout porté par un Ricardo Darín (...) toujours aussi charismatique et époustouflant en criminologue névrosé.
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Rares sont les films argentins qui parviennent jusqu’à nous. C’est encore plus exceptionnel s’agissant de films de genre, en l’occurrence, avec « Hipotesis », d’un polar. Assez bien ficelé, son intrigue, adaptée d’un roman de Diego Paszkowski, n’est pas sans rappeler le sublime « Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon » (1970) d’Elio Petri.
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Premier film de Hernan Goldfrid, d’après un roman de Diego Paszkowski, voici un récit tout en demi-teintes, en non-dits, en regards. Pas de coup d’éclat, mais une insinuation douce : magistralement interprété par Ricardo Darín, le film a connu un succès considérable – et bien mérité – en Argentine.
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On ne lâche pas une seconde l'excllent Ricardo Darin dans sa quête de la vérité.
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Ce polar d'atmosphère, dont le scénario ménage un efficace suspense, offre à Ricardo Darin -- l'un des plus grands acteurs sud-américains actuels -- un rôle très fort.
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Duel d'arrogances, combat d'egos pour un thriller argentin à l'américaine, plein d'indices et de dommages collatéraux. Avec la star argentine, Ricardo Darín, toujours aussi intense.
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Film d'animation pimpant et gentillet, dernier-né des studios DreamWorks.
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Le parfait Ricardo Darin, mène l'enquête sur un crime parfait dans un film imparfait (...) Mention passable.
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Malgré sa fin un peu bâclée, Hipotesis a incontestablement du style.
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Musique plombante, souvenirs obsédants, intrigue poussive : même l'excellent Ricardo Darin n'arrive pas à nous faire avaler le tout.
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Malgré un scénario démonstratif et une musique envahissante, ce thriller crépusculaire, qui ne repose pas sur un suspense, captive par sa perversité.
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Hipotesis façonne une intrigue à l’ancienne que n’aurait pas reniée M. Hitchcock, même si le script évoque également Amenabar (Tesis, 1996), de par le cadre de l’enquête et évidemment le postulat de départ... une thèse que l’un de ses étudiants rédige et dont le prof-détective se serait mis en tête qu’il serait le meurtrier, psychopathe et pervers, prêt à réitérer son acte. Au jeu du chat et de la souris où la manipulation domine, il faut apprendre la patience pour comprendre le sens d’un suspense lent mais déterminé, comme un plan machiavélique fomenté sur de longues années.
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Un thriller paranoïaque qui s’essouffle à la vitesse de l’éclair, principalement à cause d’un cruel manque de rythme et d’une absence totale de rigueur scénaristique.
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Un thriller tendu, mais au suspense éventé.
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Enfonçant des portes ouvertes, bourré d'invraisemblances et filmé avec les pieds, “Hipotesis” modélise ce qu'il convient de ne pas faire dans un thriller.
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Hélas, si cet Hipotesis fait brillamment monter la sauce, il reste trop opaque et trop univoque (une seule intrigue creusée et labourée) pour procurer autant de plaisir. Surtout, il se termine en eau de boudin ou en retombée de soufflé. Au choix. Il n'est même pas sûr que cette fin plus que décevante ne fasse pas disparaître totalement l'excitation qui la précédait. Comme un dépit amoureux, oui.
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Par excès de maniérisme, le film ne fait pas assez confiance à un scénario prenant.
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Plombé par les choix esthétiques de Hernan Goldfrid, ce film ne convainc pas, ni sur le plan du mystère policier, ni sur celui du portrait psychologique d'une obsession.
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Les ficelles sont si grosses que trouver un quelconque intérêt à ce pot-pourri d’effets de manches relève de l’exploit. Le film délivre toutefois, involontairement, un enseignement : être un petit malin constitue un art en soi, et le simulacre une pratique qui requiert un semblant de savoir-faire. En l’absence de ces qualités toutes relatives, Hipotesis n’est qu’un thriller profondément idiot, et passablement pénible.