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Entre fable adolescente et conte fantastique, le quatrième long d’Agnès Merlet (Le Fils du requin, Dorothy) est une bonne surprise. On y suit le parcours d’un adolescent doté d’un pouvoir paranormal qui sème la mort malgré lui. Sa rencontre avec une jeune cancéreuse échappée d’un hôpital et la découverte de l’amour partagé pourraient cependant tout changer. Malgré une musique sirupeuse et une fin trop explicative, Hideaways avance de beaux atouts : une campagne irlandaise très photogénique, des dialogues brillants et un suspense efficace.
Toutes les critiques de Hideaways
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le cinéaste livre un récit aérien, souple, et aussi limpide que les yeux clairs de Rachel Hurd-wood (...) .
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Agnès Merlet signe avec Hideaways un drame psychologique plein de nuances, dont le charme repose sur le jeu des acteurs, et l’atmosphère surréaliste de l’histoire, entre humour, tristesse et romantisme
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Un vrai goût des freaks et du bizarre dans un film parfois trop mainstream.
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Un récit dans la lignée des romans de Wilkie Collins, jouant conjointement les cartes du conte de fées (la forêt, protectrice et menaçante, abrite les deux héros), du surnaturel et du romanesque délétère. La mise en scène d’Agnès Merlet est acérée et picturale, et évite les afféteries gothiques à la mode.
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Le film est (...) très proche, dans ses motifs et dans son ambition, du récent Restless de Gus van Sant, qui permet de mieux mesurer, hélas pour lui, à quel point Hideaways manque d'originalité.
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(...) ce film souffre d'un manque de rythme et d'une prise de pouvoir progressive de la mièvrerie et de la guimauve sur l'angoisse et la poésie.