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Pour une meilleure compréhension, le nom du chien a été simplifié et l’action transposée au centre du monde civilisé, c’est-à-dire
quelque part dans une banlieue proprette de New York. Richard Gere (qui n’a jamais été aussi bon que dans Faussaire, du même
Hallström) incarne ici le gentil prof qui recueille le jeune chien abandonné. Pas de mystère, ce conte moderne détaché de toute
réalité s’adresse essentiellement aux possesseurs de toutous en cherchant à les lester de trois kilos de larmes.
Toutes les critiques de Hatchi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Remake d'un film japonais de 1987, Hatchi reprend à son compte la sobriété (avec modération toutefois) de l'original. Et grâce à l'interprétation au diapason de Richard Gere et de la toujours formidable Joan Allen, l'émotion tenue à distance tout au long de cette histoire finit par vous gagner. Ce qui, finalement, n'est pas si désagréable que cela.
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Au-delà des incontrôlables spasmes de tendresse qu’elle provoque et de quelques séquences où le « too much » vire au ridicule, cette histoire d’amitié entre un homme et un toutou emprunte cependant une direction tragique d’autant plus étonnante qu’elle est tirée de faits réels. Eclosion de mouchoirs en perspective.
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Richard Gere a pour lui la tendresse d’un papy gâteau et des yeux de cocker triste. Hatchi grandit, mais, bon sang de bois ! va-t-il un jour rapporter la ba-balle à son papa ? C’est ce qui taraude le spectateur, qui commence à chercher sérieusement un os à ronger, quand survient la mort du professeur, terrassé en plein cours.
Tout bascule. Hatchi refuse alors de suivre la famille et mène une existence erratique entre la gare et la rue. Fidèle clochard canin qui attendra son maître jusqu’à ce que l’épuisement l’emporte.
Comment ne pas verser sa petite larme devant cette touchante fable animalière ? Tant d’émotion d’un coup, c’est carrément too much ! Et même toutou much. -
Ce film est un remake d'un film japonais qui n'apporte pas grand chose.