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Hahaha est un film désopilant. Pour ceux qui connaissent le cinéaste, le programme est familier : deux amis boit-sans-soif se rendent séparément dans une ville portuaire et - sans le savoir - multiplient les gaffes après des mêmes personnes. Le résultat, lui, est moins habituel puisqu'il prend la forme d"une comédie d'été "bourrée" de très bonnes idées.
Toutes les critiques de Hahaha
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Présentée à Cannes en 2010 dans la sélection Un certain regard la nouvelle comédie de Hong Sangsoo sort en salles au moment où la Cinémathèque Française consacre une Rétrospective au cinéaste (du 14 au 28 mars). Un grand cru particulièrement euphorisant.
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Point de logique mais une digression virevoltante sur le désir qui ne craint pas le burlesque (...) Beaucoup de bons mots sont échangés autour de bons repas dans ce joyeux éloge de la chair qui porte haut le verbe.
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Le film gagne en puissance d’évocation et se trouve ouvert de toutes parts. Enchaînant gags idiots, échos troubles et jaillissements fleur bleue, il demeure imprévisible et distille des instants de grâce, passant comme un tourbillon d’émotions fugaces.
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Il faut bien convenir que, par la grâce du cinéma et de l'alcool de riz, Ha Ha Ha parvient à une vérité amoureuse que peu de films ont approchée.»
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Hong Sang-soo donne aux spectateurs un coup d'avance... pour mieux les surprendre dans la dernière demi-heure. Morale ludique - et réjouissante - de la fable : aux jeux de l'amour et du hasard, les plus mal partis ne sont pas forcément les moins bien lotis. A la vôtre !
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Cette guerre des sexes est difficile, parfois meurtrissante au moment où on la vit. Mais après coup, on peut la regarder avec humour, en rire entre deux bières. Et en faire un film.
Ainsi vont la vie et le cinéma, inextricablement tressés chez Hong Sang-soo, modeste moraliste des relations hommes-femmes, fin sismographe des désirs et des sentiments désaccordés.
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Il y a, tout au long du plaisir que distille Ha ha ha, la marque souveraine d’un retour en grâce, quelque chose d’une tension retrouvée […] Sous la forme d’un ping-pong narratif en totale liberté : un épisode toi, un épisode moi. Le plaisir du spectateur se confond avec celui de l’arbitre.
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Quel bonheur de retrouver Hong Sang-soo ! Un an seulement après son divin passage à la Quinzaine des Réalisateurs, avec la merveilleuse comédie douce-amère Les Femmes de mes amis, le cinéaste coréen figurait en 2010 dans la sélection Un Certain Regard, dont il est reparti avec le Prix.
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Un film brillant de mots et ironique sur les rapports amoureux.
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Il faut voir deux fois au moins les films de Hong (le réalisateur), non pour en faire le tour (...) le spectateur découvre à chaque vision quelque chose qui lui échappait jusqu'alors.
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Photos en noir et blanc, voix off… le dispositif ne convainc pas vraiment. Mais « Ha Ha Ha », qui explore, comme toujours chez le réalisateur coréen de « Conte de cinéma », la gamme du désir en s’appuyant sur de petits riens, charme pourtant par ses quiproquos et ses scènes à la fois gracieuses et burlesques comme celle où une femme décide, en guise de rupture, de porter son amant sur le dos.