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Dans le Nord, en 1956, des mineurs de fond doivent guider un professeur chargé de faire des prélèvements mystérieux. Mais quelque chose les attend à 1 000 mètres sous la terre... Après Hostile et Méandre, Mathieu Turi continue de tracer sa voie dans un certain cinéma de genre français, volontairement craspec et bis. Gueules Noires réutilise des motifs qui obsédaient déjà son réalisateur dans son précédent long (des couloirs sombres et étroits comme autant de boyaux presque vivants ; les créatures lovecraftiennes). Il y a indéniablement de l'idée et une envie de cinoche comme on n'en fait plus, mais l'entreprise est malmenée par un manque criant de budget (le monstre a de la gueule, mais ses mouvements sont terriblement limités) et surtout le niveau de jeu dramatiquement aléatoire du casting.