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Un garçon de 10 ans et son père, vétérinaire dans le dernier zoo de Palestine, envisagent de se rendre à Tel-Aviv pour trouver un compagnon mâle à leur girafe, « veuve éplorée » depuis un bombardement. Inspirée d’un fait réel survenu en 2003, cette fable traite du conflit israélo-palestinien de manière incisive en parvenant à marier intrigue féerique et réalisme brut. Attachant et visuellement appliqué, le film souffre cependant d’un rythme un tantinet monotone
qui empêche les personnages d’accéder à une dimension véritablement romanesque.
Toutes les critiques de Girafada
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Jolie fable, allègre, élégante, mélancolique, portée par un jeune interprète merveilleusement attachant, Ahmad Bayatra.
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A la fois chronique réaliste du quotidien dans les territoires palestiniens, dénonciation de l’absurdité de la guerre et fable universelle qui célèbre la vie malgré tout, ce premier long-métrage, s’il pèche par une mise en scène trop sage, a pour lui l’originalité et la tendresse.
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Il y a des petites longueurs, quelques naïvetés, mais les comédiens sont plus vrais que vrais et l'ensemble voit haut en matière de réconciliation israélo-arabe.
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Rani Massalha. (...) a inventé une histoire qui ne tient pas tout à fait debout, mais qui a la poésie d’une fable.
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Le film n’enchevêtre pas toujours habilement ces deux partis pris mais emporte l’adhésion par sa générosité et son émotion.
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Inspiré d'un fait réel, un premier film un peu convenu, mais qui pose de bonnes questions.
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Le film de Rani Massalha est une fable politique qui se déroule dans le dernier zoo palestinien, sur la route de Naplouse, dans une zone encerclée par le mur. Inspiré d'une histoire vraie vécue par le jeune réalisateur, le film n'évite pas toujours la caricature.
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"Girafada" se révèle (...) un très joli film, éclairé par de belles scènes, sur la force du lien qui unit un père et son fils.
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Autour d'un récit niais au possible, le premier long métrage de Rani Massalha se réclame du conte pour justifier son simplisme. Lequel se double, à vrai dire, d'une approche plutôt maladroite du conflit israélo-palestinien.