-
Vous voulez couper du bois à la hache enceinte de huit mois, accoucher sur un tatami au coeur d’une forêt, entourée de toute votre famille, et bien sûr sans péridurale ? Bienvenue dans la clinique du Dr Yoshimura, chantre de l’accompagnement naturel à l’accouchement. Il y a des rayons de soleil entre les feuilles des arbres, des esprits et des vies qui rejoignent des morts. Bref, on a bien chez Naomi Kawase, qui a choisi la forme documentaire pour filmer ces femmes étrangement épanouies. Spirituel mais anecdotique dans la filmo de la réalisatrice.
Toutes les critiques de Genpin, la maternité dans les bois
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Les images ne nous quittent pas. On reste avec ces scènes cinématographiquement belles, émouvantes.
-
Dans une lumière délicate, Naomi Kawase nous propose une magnifique fable sur la plus vieille histoire du monde, celle d'une femme qui met au monde un enfant.
-
Cinéaste hors du commun qui, de fiction en documentaire, filme son Japon natal sous le souffle des dieux anciens, Naomi Kawase suit ici le parcours de différentes femmes venues pratiquer l'accouchement traditionnel (...) les scènes d'accouchements font déferler l'émotion, et cernent comme rarement le lien viscéral qui unit la mère et l'enfant.
-
Entre fictions, journaux intimes et essais filmés, voici plus de vingt ans que l'oeuvre de Naomi Kawase incarne ce que le cinéma nippon comporte de plus délicat. Cette essence rare, dont le hiatus entre tradition et hypermodernité est l'un des motifs de prédilection, est de nouveau à l'oeuvre dans Genpin, qui n'est pas une oeuvre majeure de la réalisatrice mais un documentaire dont la singularité, autant que le sujet, est de nature à retenir l'attention.
-
Genpin est un film de commande, le premier signé par la cinéaste nippone Naomi Kawase farouchement attachée jusque-là à une gestation solitaire de ses projets de réalisation. Genpin embrasse pourtant, sur le mode mineur, la plupart des lignes de force de l'oeuvre de la cinéaste et, de fait, dès le premier instant, on comprend sans mal ce qui a pu la séduire dans l'invitation à s'immiscer parmi eux pour filmer la végétation et le regard vierge d'un nouveau-né avec la même intensité poétique.
-
Kawase sait donner à ses images une force, une élégance et une empathie rares.
-
Mystère de la nature, de la forêt, de la naissance... La cinéaste japonnaise Naomi Kawase reprend les thèmes qu'elle a déjà explorés, dans un documentaire qui est aussi méditation poétique.
-
Naomi Kawase revient sur ses thèmes fétiches dans ce documentaire vidéo plutôt mineur. Avec, toutefois, quelques séquences étonnantes où l'accouchement devient une transe…
-
la cinéaste, qui tourne un brin en rond dans son cinéma depuis peu, semble puiser un nouveau souffle, une nouvelle inspiration.
-
On rêverait d’un Genpin semblable au carnet de notes d’une sociologue qui fait son terrain ; on l’aimerait vraiment humble, simplement heureux d’être totalement en prise avec son objet, cette clinique Yoshimura à Okazaki au Japon qui propose une assistance pour des accouchements naturels. Si le nouveau documentaire de Naomi Kawase a le mérite de donner une visibilité à ce micro-fait de contre-société, le style de Kawase semble s’être délesté de tout effort de construction formelle, au profit d’une reproduction dégradée de ses propres clichés thématiques.
-
Ce documentaire contemplatif et empathique touche à une émouvante dimension universelle par la force de ses témoignages.
-
Naomi Kawase livre le portrait complexe du docteur Yoshimura. Réalisé avec talent et finesse, ce documentaire capte l'intérêt et emporte l'adhésion au fil des plans.
-
Naomi Kawase explore ce lieu original, avec son regard méditatif et sa spiritualité subtile, qui relie les êtres humains au souffle profond de l’univers.
-
Un documentaire creux et ennuyeux.
-
La cinéaste japonaise, auteur des magnifiques « Suzaku » et « Shara », puis des décevants « Forêt de Mogari » et « Hanezu », a réalisé ce documentaire au sein d’une maternité prônant le retour aux valeurs délaissées de l’accouchement naturel. Soit. Malheureusement, la cinéaste ne questionne jamais cette tendance pourtant risquée et ne propose rien sur le plan formel. Résultat, un témoignage béat, prosélyte et insipide.