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Comme Victor redonne vie à son chien, Tim Burton « reboote » son court métrage de 1984. Après sa résurrection, Sparky reste joueur et affectueux, mais avec des coutures apparentes sur le pelage. C’est la même chose avec ce Frankenweenie 2012, fondamentalement proche de l’original (il est toujours question de tolérance envers les freaks) mais réaménagé en surface : l’animation de marionnettes image par image remplace les prises de vues réelles, de nouveaux personnages font leur apparition, l’intrigue gagne en « monstruosité ». Le court métrage était un peu sous influence Amblin (la middle class confrontée à l’irruption du fantastique), le long est du pur Burton, gothique, triste et sarcastique à souhait. Si L’Étrange Pouvoir de Norman a brillamment payé son tribut au maître, Frankenweenie rappelle à tout le monde que le patron, c’est bien Tim.
Toutes les critiques de Frankenweenie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On se laisse envoûter par un cinéaste au sommet de son inspiration créatrice.
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Sombre, gothique, tendre, ironique et visuellement maginifique !
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Les studio Disney jouent la carte de l'audace absolue en permettant à Tim Burton d'aller au bout de sa créativité avec ce conte d'halloween.
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Quand le petit Viktor Frankenstein ramène son chien à la vie, c'est également Tim Burton qui ressuscite, pour son meilleur film depuis des lustres. Animation image par image, 3D, noir et blanc : une splendeur visuelle et poétique.
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Voilà un dessin animé en 3D mais dns un beau noir et blanc qui rend hommage au film Frankenstein de James Whale. On rit beaucoup des aventures de ce chien recousu très maladroitement.
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Une plongée dans les influences cinématographiques qui ont nourri l'imaginaire du créateur de "Big Fish" (...) L'hommage au cinéma d'horreur et d'épouvante est parfait ainsi que le clin d'oeil à ses oeuvres précédentes (...) et toujours ce soupçon de poésie, marque indélébile du maître qui n'a pas son pareil pour réveiller la part d'enfance qui sommeil en nous (...) Allez-y avec ou sans les petits. C'est superbe !
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Tim Burton magicien et maître des marionnettes rend un éclatant hommage en 3D et en noir et blanc aux film qui ont bercé sont enfance, de Frankenstein à Dracula en passant par King Kong. Son Frankenweenie est est une belle et émouvante aventure poétique, teintée d'humour noir et de fantaisie débridée.
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Frankenweenie est avant tout une déclaration d’amour. Difficile même de concevoir un amour plus pur que celui que Burton voue au septième art, à la fois miroir et aboutissement d’une recherche artistique. Certains reprocheront à Burton de s’être par trop emmouraché de ses personnages grimauds, bossus et de son univers chimérique à l’attachante laideur. Mais que dire ? Burton est le meilleur qu’il puisse être tant qu’il se cantonne à son univers loufoque. C’est ce qui fait, d’ailleurs, de Frankenweenie une brillante réussite. Et un film à voir.
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Grâce à cette histoire aussi délirante qu’émouvante, appuyée par une fantastique 3D en noir et blanc, le cinéaste offre à tous les membres de la famille une pépite pleine d’humour et… d’humanité.
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Ce film en stop-motion (animation image par image) affirme heureusement la vitalité du monde parallèle de Burton. Le réalisateur d’Edward aux mains d’argent effectue un retour aux fondamentaux de son univers foisonnant et foutraque, aussi bien dans la signature graphique de cette fable gothique que dans son exploration sensible de la monstruosité, marotte burtonienne.
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Un plongée au coeur de l'univers de Tim Burton, où l'humour, e gothique et les rêves d'enfant prennent vie pour notre plus grand plaisir.
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'Frankenweenie', avec ses bricolages à la 'Ed Wood', son chien rafistolé, ses tortues géantes et ses chats angora devenus monstres volants, déploie le Burton show, mais ne tombe jamais dans le fétichisme poussiéreux. Miracle d’humour noir, le film est surtout une merveille de sensibilité, une sorte de 'Recherche du temps perdu' où Burton revient aux sources.
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Frankenweenie est une façon pour Tim Burton de regarder en arrière et ainsi revenir à ce qui fait l'essence de son œuvre, concernant autant les motifs ( la mort, la différence, le monstrueux..) que l'esthétique. Le long-métrage est un bijou d'animation, chaque image émeut par sa pureté et son authenticité, grâce à l'animation par marionnettes dont le cinéaste tire les ficèles à merveille, et qui nous replongent presque 20 ans en arrière, dans le virtuose, L'Etrange Noël de Monsieur Jack.
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Une création visuelle tendre et poétique.
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par Yann Lebecque
On a beaucoup critiqué les errances de Tim Burton ces derniers temps (...) mais il prouve avec "Frankenweenie" que, pour peu qu'on le laisse exprimer ses propres obsessions à l'écran, il retrouve la sincérité et le talent qu'on lui connait depuis toujours.
Derrière les clins d’œil à ses maîtres, c’est riche d’invention, de fantaisie, d’émotion, de fantastique et de poésie. Car Tim Burton n’est pas dans une simple opération plagiat ou hommage. Les multiples et diverses références qu’il revendique viennent nourrir un univers personnel qui lui donne une place vraiment à part dans le paysage hollywoodien. Il en fait le meilleur usage possible.
C'est un petit bijou d'iventivité, d'émotion et de nostalgie qui naît une nouvelle fois de l'imagination débridée de Tim Burton. Visuellement le résultat tout en noir et blanc est superbe : l'aspect bricolé des marionnettes au look gothique souligne le rafistolage de Sparky et la fluidité de la mise en scène fait oublier l'animation image par image. Le scénario est digne d'un film d'horreur des années 1930.
Commencé avant "Dark Shadows", "Frankenweenie" revient aux toutes premières amours de Tim Burton et propose à ses fans un authentique voyage à travers le temps.
Il n'y a pas que Sparky qui soit désormais ressuscité. Burton également.
Tim Burton, plus inspiré que jamais, renoue avec ses origines et son génie.
Avec une sincérité désarmante et un côté fleur bleu macabre, "Frankenweenie" est un modèle de poésie noire et d'humour rose bonbon, enveloppé dans un noir et blanc spectral.
L'histoire de ce gamin solitaire qui réanime son chien, créature foutraque et bricolée, la finesse d'observation qui caractérise les personnages et la fluidité du récit sont asurément des réussites.
Tim Burton fait preuve de virtuosité et de poésie pour rendre hommage aux films de monstres de son enfance.
Dans un noir et blanc somptueux, Tim Burton signe un conte macabre et loufoque.
Tim Burton ressuscite Victor et Sparky. Etrangeté, passion, humour... tout l'univers du cinéaste est réuni.
En adaptant - en animation image par image - l'un de ses premiers courts métrages, Tim Burton retrouve la forme : cette fable sur un gamin qui ressuscite son chien façon Frankenstein possède la fantaisie, l'humour et la poésie de ses meilleurs films - tout en rendant hommage au cinéma gothique d'antan.
En retournant à la source, Tim Burton renaît artistiquement et livre avec Frankenweenie, œuvre infiniment personnelle, le meilleur de son cinéma.
Quel bonheur de retrouver Tim Burton au meilleur de sa forme et de sa noirceur dans cette hommage allumé au Frankenstein des années 1930. Un festival d'humour et de poésie mortellement jubilatoire !
Après Dark Shadow, Burton revient à l’animation, ressuscitant en version longue son court-métrage éponyme de 1984, qui lui valut d’être viré pour incompatibilité artistique de chez Disney, aujourd’hui producteur du film ! Réalisé en noir et blanc, image par image, Frankenweenie est un petit bijou 100% Burtonien : gothique, mélancolique et sarcastique. Rendant un hommage aux films d’horreur avec ses monstres exquis et ses personnages déglingués, le cinéaste livre aussi en creux un autoportrait du garçonnet qu’il fût. De quoi faire frissonner de plaisir ses fans, vraiment à la fête pour Halloween.
Tim Burton reprend les personnages de son premier film, et jongle avec les références et les clins d’œil. C’est très réussi, bien rythmé, virtuose. Produit par Disney, le film est carrément anti-Disney. Ce qui rajoute au charme, évidemment.
Entre l'adulte et l'enfant, Tim Burton n'a jamais su choisir. Lorsqu'il lui est arrivé d'essayer, il a fait ses plus mauvais films. Assumant la coexistence, il fait des films saturés de contradictions, dont la mélancolie stagnante a des naïvetés inattendues. C'est ce qu'il a de mieux à nous offrir, et Frankenweenie en fait partie.
Plus Frankenstein que jamais, Burton déterre un de ses premiers courts métrages et le convertit avec succès en blockbuster malin.
Un dessin animé poétique qui nous embarque une nouvelle fois dans l'univers si particulier de Tim Burton. A vois en famille.
Le film mêle tous les ingrédients burtoniens : attirance pour un macabre un peu désuet, sensible, truffé de références à l’expressionnisme allemand et à une certaine catégorie de films d’épouvante des années 1950-1960 ; solitude du « monstre » présumé contre l’effrayante normalité des habitants du quartier… Intimement nourri – comme le précédent – par les souvenirs d’enfance du cinéaste, ce Frankenweenie laisse pourtant le spectateur sur sa faim. Comme si l’univers de ce créateur si singulier avait tendance à évoluer en vase clos. Réduisant une œuvre pleine de l’énergie de la jeunesse à un exercice de style certes maîtrisé, mais sans surprises.
En ressortant de "Frankenweenie", on prend conscience que l'univers créatif de Burton se retrouve comme jamais au coeur d'une lutte entre la mécanique et l'inspiration, entre les vieux rouages et la reprise de souffle.
Un film plus obsédé par son look que par la tendresse potentielle de sa géniale histoire d'amitié et de deuil impossible.
Réalisé en stop motion - la technique de l’image par image -, le film d’animation 3D Frankenweenie n’apporte rien de révolutionnaire au sein d’une principauté gothique dont on semble connaître les moindres recoins. (...) on est loin de la poésie insensée du deuxième Batman ou de la misanthropie sublime de Sweeney Todd.