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Depuis Noces de sang, en 1981, Carlos Saura a choisi de délaisser peu à peu la fiction au profit du documentaire consacré à la danse. Seize ans après Flamenco, il double le titre du film et pose à nouveau sa caméra (numérique, cette fois) face à des artistes espagnols. La plupart d’entre eux nous sont inconnus, mais leur talent à renouveler cet art est fascinant. Succession
de tableaux (au sens propre du terme puisque le décor est constitué de toiles de maîtres andalous), envolées de robes, chatoiement de couleurs, arabesques et volutes : Saura ne fait pas le malin mais fixe, capte.Etenvoûte.
Toutes les critiques de Flamenco, flamenco
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les non-initiés ne pourront pas saisir le renouvellement subtil du flamenco qui est en jeu ici et ils auront donc rapidement un sentiment de répétition que n'atténuera pas une mise en scène trop proche d'une simple captation pour retenir le regard.
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On n'est pris par rien mais on a la grave impression d'être échoué dans un salon de vieux.