Toutes les critiques de Fils de Garches

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Rémi Gendarme-Cerquetti est un Fils de Garches, comprendre un ancien patient de l’hôpital Raymond-Poincaré, établissement de référence en matière de handicap, sis à Garches donc. Il se murmure que l’hôpital fermera ses portes en 2024 pour voir ses services transférer ailleurs. Une page ouverte en 1930 se tourne. En attendant, le cinéaste avance dans les méandres et les entrelacs des histoires qui abritent ce lieu. Il explique : « Là-bas [Garches], on soignait, on soignait… on réparait. On mettait droit et c’était dur. Je pars à la recherche des anciens enfants qui, comme moi, se rendaient là-bas pour se faire redresser. » Dans ce film la parole libère les corps, les souvenirs permettent d’appréhender des destins… Le handicap oblige à se confronter très tôt à l’idée de la mort. Vivre pour des personnes handicapés c’est souvent repousser les limites que d’autres voudraient à tout prix fixer. Un film sur l’espérance.