-
Deux lycéens parisiens assassinent une femme choisie au hasard dans la rue pour étayer leur théorie sur l’impunité des meurtres commis de façon arbitraire. Mais leur bonne conscience va être troublée par la découverte de l’histoire du XXe siècle, qui rend leur acte bien moins anodin qu’ils ne le croyaient. Adapté du roman éponyme de Leslie Kaplan, ce premier long métrage mélange les tonalités afin d’aérer sa réflexion sur la "banalité du mal" analysée par Hannah Arendt. L’écriture, audacieuse, vise ainsi une intermittente légèreté, mais la réalisation trop éthérée de ce thriller philosophique rend les corps et les esprits étrangement absents.
-
Deux lycéens parisiens assassinent une femme choisie au hasard dans la rue pour étayer leur théorie sur l’impunité des meurtres commis de façon arbitraire. Mais leur bonne conscience va être troublée par la découverte de l’histoire du XXe siècle, qui rend leur acte bien moins anodin qu’ils ne le croyaient. Adapté du roman éponyme de Leslie Kaplan, ce premier long métrage mélange les tonalités afin d’aérer sa réflexion sur la "banalité du mal" analysée par Hannah Arendt. L’écriture, audacieuse, vise ainsi une intermittente légèreté, mais la réalisation trop éthérée de ce thriller philosophique rend les corps et les esprits étrangement absents.
Toutes les critiques de Fever
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Fever est plutôt de ces secrets qu’on tapit au fond de soi par instinct de survie.
-
(...) un premier film brillant sur le mal et la culpabilité
-
"Fever" est plutôt de ces secrets qu’on tapit au fond de soi par instinct de survie.
-
(...) un premier film brillant sur le mal et la culpabilité.
-
Ce premier long (...) manque de souffle scénaristique mais révèle un créateur d'atmosphère angoissante à suivre.
-
Un film à l’ambiance malsaine et glauque, où les deux jeunes acteurs principaux sont de véritables révélations.
-
Le jeune cinéaste instaure ainsi une atmosphère alternativement pesante (du poids de la culpabilité) et légère, aussi légère que les volutes vocales de la chanteuse Camille qui reprend le tube de Peggy Lee donnant son nom à ce film très recommandable.
-
(...) ce premier long-métrage offre quelques moment gracieux, qui ne suffisent pas à dissiper l'opacité de son propos .
-
Avec un certain talent formel, Raphaël Neal réussit son pari d’interroger, à défaut de passionner.
-
Un film à l’ambiance malsaine et glauque, où les deux jeunes acteurs principaux sont de véritables révélations.
-
Ce premier long (...) manque de souffle scénaristique mais révèle un créateur d'atmosphère angoissante à suivre.
-
Le jeune cinéaste instaure ainsi une atmosphère alternativement pesante (du poids de la culpabilité) et légère, aussi légère que les volutes vocales de la chanteuse Camille qui reprend le tube de Peggy Lee donnant son nom à ce film très recommandable.
-
(...) ce premier long-métrage offre quelques moment gracieux, qui ne suffisent pas à dissiper l'opacité de son propos .
-
Avec un certain talent formel, Raphaël Neal réussit son pari d’interroger, à défaut de passionner.
-
On n'éprouve aucun effroi devant le mal qui se répète : pas la moindre réflexion sur sa banalité, les excès qu'il provoque et les tristes oublis qu'il suscite.
-
(...) ici domine un sentiment de totale artificialité des personnages (qu’on a un peu envie de gifler) et des enjeux (réduits à un jeu de société poseur et antidaté).
-
On n'éprouve aucun effroi devant le mal qui se répète : pas la moindre réflexion sur sa banalité, les excès qu'il provoque et les tristes oublis qu'il suscite.
-
(...) ici domine un sentiment de totale artificialité des personnages (qu’on a un peu envie de gifler) et des enjeux (réduits à un jeu de société poseur et antidaté).