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Quand Eugène, son meilleur copain et associé, disparaît, Santiago voit son monde s’écrouler. Il va se lancer à la recherche de son ami avec l’aide de l’épouse névrosée de ce dernier. L’absence est au cœur de l’œuvre de Burman ("Le Fils d’Elias", "Les enfants sont partis"), représentant éminent du nouveau cinéma argentin. Elle sert ici de déclencheur à une prise de conscience déstabilisante : connaît-on vraiment ceux que l’on aime? Subtilement et avec humour, le cinéaste mène ses deux protagonistes sur le chemin de la réconciliation avec eux-mêmes.
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Son ton léger, plaisant pour évoquer la comédie de l'amour, ne rend pas toujours justice au personnage de l'ami, qui porte des sentiments beaucoup plus mélancoliques. Le vide laissé par Eugenio devient plutôt une invitation à méditer sur ce beau sujet, que le titre original du film met en avant : Le Mystère du bonheur... Daniel Burman s'en approche, mais comme de quelque chose de délicat, qui peut faire souffrir. Et qu'il vaut mieux ne pas trop sonder.
