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Avec ce portrait intime, on est loin de Rêve d’usine, le précédent opus de Luc Decaster, qui décrivait, avec force et émotions, la lutte des
salariés de l’usine Épéda de Mer, dans le Loir-et-Cher. Cette fois, la caméra se glisse dans les pas de l’élue, privilégiant les plans-séquences, dont la longueur donne l’impression de suivre les événements en temps réel. On découvre alors une femme de convictions, coriace dès qu’il s’agit de lutter contre la technocratie mais également pleine d’humour. Si la mise en lumière des enjeux du pouvoir est intéressante, le portrait tire en longueur.
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(...) Reste que ce film intime, élégant, met en scène des situations qui échappent la plupart du temps, non seulement au cinéma mais aussi au journalisme. Son héroïne réticente se tient au seuil du pouvoir. Au bout de ce film très doux, on se retrouve face à des questions cruelles, sur l'impuissance des politiques, sur la difficulté à vivre ensemble, un questionnement d'autant plus saisissant qu'il surgit dans des paysages idylliques, posé par une femme qui a mené une vie politique plutôt enviable.