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A bas bruits, sans effets grandiloquents, le réalisateur dresse un constat plein de contradictions. Certes, tant qu'il y aura des "touristes", la mémoire de l'infamie ne s'évanouira pas, mais la représentation que l'on donne de cette dernière n'approchera jamais la réalité. En confrontant le réel d'aujourd'hui (globalisation, oubli, racisme latent) à l'inacceptable barbarie d'hier, Et puis les touristes fait beaucoup d'effets.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Et puis les touristes nous emmène avec beaucoup de tendresse dans un voyage au cœur de la mémoire. Un voyage au cours duquel la jeunesse de ce début de siècle rencontre l’inhumanité du siècle dernier. Comment apprendre des victimes, les écouter dans son temps, sa génération ; comment apprivoiser, accepter cette immense douleur que furent les camps de concentration de la seconde guerre mondiale. Robert Thalheim avec l’histoire de ce vieil homme et de ce jeune homme au coeur de la transmission et du non-dit, tente avec talent et sensibilité de nous apporter des réponses.Un film d’une rare intelligence qui aborde en Pologne et loin de « La liste de Schindler » un thème fort douloureux, celui de la Pologne et de l’Allemagne de 2008 faces à la Shoah.
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Cherchant l'équilibre entre lucidité et compassion, le cinéaste se penche sur les enjeux de la commémoration, sur la nécessité du devoir de mémoire. L'air de rien, il soulève toutes les pierres de ce sujet délicat qu'il traite de manière légère, mais jamais irrespectueuse ni frivole.