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Projet insensé que de vouloir adapter en dessin animé l’univers d’aquarelles et de traits aériens inventé dans ses albums pour tout-petits par Gabrielle Vincent. Pari tenu grâce à des héros immédiatement sympathiques à la dégaine réjouissante et à des voix épatantes (Lambert Wilson et Pauline Brunner). Grâce aussi à des décors extraordinaires (les sous-sols façon village troglodyte, le bric-à-brac de la maison d’Ernest) habités par des personnages fantasques (les souris faisant de la gym en soulevant des pièges, les rats
dentistes avides de dents d’oursons). Mais il y a plus. En noircissant le ton de départ – les grands méchants ours mangent les souris de toute éternité –, Daniel Pennac tricote un scénario insolent, iconoclaste et inventif. Au final, en 2D sans être plat, tendre sans être mièvre, moral sans être édifiant, le conte est bon. Les bambins seront ravis et, miracle,
leurs parents aussi !
Toutes les critiques de Ernest et Célestine
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Nées sous le pinceau sensible de Gabrielle Vincent qui a signé une vingtaine d’albums chez Casterman, les aventures d’Ernest et Célestine s’animent sur grand écran. La magie et la grâce du dessin artisanal alliées à l’intelligence et l’humour du scénario écrit par le romancier Daniel Pennac font de ce film d’animation français une pure merveille. Ici, pas de lunettes 3D ni de show tape à l’œil, juste une histoire simple d’amitié et de solidarité à partager en famille les yeux et le cœur grands ouverts.
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Daniel Pennac au scénario tire des albums de Gabrielle Vincent un conte initiatique poétique et malicieux. Un bijou.
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Avec«Ernest et Célestine», sur les écrans aujourd’hui, les très populaires petits livres pour enfants de Gabrielle Vincent font l’objet d’une adaptation très réussie en dessin animé.
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par Emmanuele Frois
Le dessin animé s'inspire des livres illustrés de Gabrielle Vincent. Une petite merveille.
Un petit bijou adapté par Daniel Pennac.
Une merveille de dessin animé, obligatoire pour les enfants et recommandé pour les grands.
Pépite visuelle à l’aquarelle doublée d’une merveille d’intelligence, d’humour et de poésie, Ernest et Célestine est bien plus qu’un dessin animé : c’est aussi l’un des meilleurs films de l’année.
Le plus beau long métrage d’animation à destination des plus petits depuis Totoro. L’un des plus beaux films français de ces dernières années. Une merveille pleine de trouvailles, subtile, épurée et naïve.
Cette histoire d'amitié hors norme qui se moque gentiment des préjugés et des conventions, enchante par ses magnifiques dessins à l'aquarelle, sa poésie rétro, sa tendresse et son espièglerie.
Un enchantement total, graphique, poétique et...politique ! "Ernest et Célestine" est un film d'animation qui a tout pour lui.
L'équipe des photographes, scénaristes, peintres et musiciens maîtrise le tempo des séquences, alterne les péripéties et les accalmies, mesure la subversion et l'émotion attendrie dans un rythme tantôt moderato cantabile, tantôt vertigineux.
Une amitié a priori impossible faite de 400 coups, de vols de sucreries et de dents normalement destinées aux petites souris. Une amitié teintée de poésie et de fantaisie, tout en belles aquarelles et en couleurs pastel, qui font de ce film d’animation imaginé par Daniel Pennac une petite merveille.
Un nouvelle réussite de l'animation française, fable au graphisme délicieux sur un rejet de la mixité plus que jamais d'actualité, la bonne surprise des fêtes.
Un film d’animation au dessin superbe tiré des albums de la peintre belge Gabrielle Vincent, disparue en 2000. Preuve que les valeurs humanistes peuvent toucher aussi les petits.
L'amitié tendre, malicieuse et délicate entre un ours mal léché et une petite souris. Une petite merveille de dessin animé, d'après une célèbre série de livres pour enfants.
Une merveille absolue de l'animation francophone. (...) Courez-y !
À l’initiative de Didier Brunner, Daniel Pennac et Benjamin Renner offrent une belle renaissance, sur grand écran, aux personnages d’Ernest et Célestine, inventés par Gabrielle Vincent.
Ernest et Célestine vaut bien mieux que le coup d'oeil poli auquel sa joliesse enfantine semblait le destiné. C'est la réussite technique et artistique de l'entreprise qui saisit en premier lieu. Il fallait osé animer l'univers graphique de Gabrielle Vincent (...) est c'est réussit.
Voilà une fable qui ne prend pas les enfants pour des imbéciles, et qui plaît aussi aux parents.
Sur un scénario et des dialogues du talenteux Daniel Pennac, cette histoire histoire offre toute la délicatesse graphique et la poésie d'une oeuvre faite à la main et au coeur.
Le film émerveille, fait réfléchir, et ne boude pas le plaisir de son spectateur petit ou grand. L'hommage et non la complaisance est rendu à l'intelligence enfantine et ses douceurs subversives qui nous secouent, adultes, de notre somnolence.
Frais et désuet, fou-fou et délicat, poétique et politique (au fond, c’est une ode à la désobéissance civique), « Ernest et Célestine » est un doux enchantement prompt à ravir les petits rongeurs comme certains grands ursidés.
Ce poème filmé, riches en influences, trouve sa propre identité faite d’images aux tons pastel, de chansons malicieuses et d’émotions subtiles. Gabrielle Vincent ne voulait pas voir son oeuvre portée à l’écran de son vivant, on aimerait pouvoir lui dire qu’elle s’est privée d’un grand plaisir.
C’est une belle respiration que nous offrent Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier en cette fin d’année. Il est de ces films sans âge, que l’on apprécie de sept à soixante-dix-sept ans, avec un même élan d’amour pour des personnages maladroits, pour un univers enchanteur, pour un propos à la fois naïf et juste. Ernest et Célestine est de ceux-là.
Découvrez une petite merveille belge au dessin naïf et au scénario signé Daniel Pennac. Un bel hymne à la tolérance.
Adaptées au cinéma, les aventures d'"Ernest et Célestine" conservent leur trait pastel tout en finesse, mais gagnent une touche de noirceur et de causticité.