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Marie aime passionnément son mari, Sam, au chômage depuis deux ans. Mais trois déménagements et les menaces des huissiers pourraient bien avoir raison de sa tendre patience, d’autant qu’un riche inconnu lui fait une cour assidue. Leur fille Alexia, qui joue du piano chez une voisine aisée, a peut-être trouvé une solution... Cette comédie foldingue à (double) fond social est une joyeuse surprise. Bien écrit et dialogué – le réalisateur s’est associé à Mika Tard et Déborah Saïag de Foon, et à Nicolas Bedos –, le film, cruel, drôle, amoral, avance sans temps mort. Le rythme inimitable d’Édouard Baer et de Sandrine Kiberlain, épatants, y est d’ailleurs pour beaucoup.
Toutes les critiques de Encore Heureux
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Voilà une comédie charpentée, montée sur ressorts grinçants, et qui va comme un gant à ses interprètes.
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Seul le rythme fait parfois défaut à cette drôle d"histoire (...) Mais comment résister à cette fable malicieuse et à ces duettistes cinw étoiles ?
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Le film perd ponctuellement son humour et se prend parfois les pieds dans le tapis, proposant ici et là à son spectateur un bonheur familial assez convenu, mais à l’arrivée, il faut le reconnaître, c’est drôle, étonnant, attachant, et d’une fraîcheur trop rare dans la production française.
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Encore heureux brille par ses bons rebondissements et ses dialogues piquants écrits pas Nicolas Bedos.
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Le comédien (Edouard Baer ndlr) est épatant en papa chômeur rêvant de combler sa famille de cadeaux.
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Comédie pas déshonorante, bien dialoguée, dont on saluera le réjouissant mauvais esprit.
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(...) une fable immorale, contemporaine et joyeuse servie par un casting irréprochable.
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Sous couvert de comédie, le discours séduit, même si les divagations policières et les rebondissements ne sont pas des plus crédibles.
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Entre Edouard Baer, déraisonnable, décalé, et Sandrine Kiberlain, originale dans sa manière héroïque d'aimer, l'alchimie est belle à voir.
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S’il affiche des ambitions formelles assez modestes, Encore heureux trouve son originalité et sa pertinence dans son aptitude à faire exister, sur la longueur et ensemble, l’amour et le désespoir, la confiance en l’autre et le doute de tout (...)
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Soit la comédie manque de rythme et de rebondissements, soit elle reste entre deux eaux. Si le but était de faire souffler un léger vent d’anarchie sur la bourgeoisie coincée, cela reste timide.
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En faisant par ailleurs fi d’une mise en scène dépersonnalisée et d’une mécanique (un peu trop) huilée, les péripéties fantaisistes des personnages, dextrement incarnés, fleurent ce qu’il faut de culot, de cruauté et de répliques vachardes pour surprendre gentiment.
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Au final, une comédie sympathique et réussie, sans énormes fulgurances, mais bien emmenée par un bel équipage de comédiens.
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La bonne humeur générale fait oublier les situations improbables et sourire des petits arrangements avec la morale. Un film qui rend heureux, et c’est déjà énorme.
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La situation finale épouse les contours de celle du début, tout est oublié, c’est un peu aussi ce qui risque d’arriver au film.