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Avec une sensibilité et une justesse bouleversante, Bonnaire raconte donc l'histoire de Sabine et de ses traumatismes, confrontant les images d'hier, celles de Sabine adolescente, à celles d'aujourd'hui, dans le centre où elle tente de se reconstruire. Avec un vrai regard de cinéaste, l'actrice signe un film à la fois intime et politique, le portrait respectueux d'une différence, le portrait amoureux d'une soeur pour sa soeur.
Toutes les critiques de Elle S'Appelle Sabine
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre les deux soeurs, les échanges ne manquent pas, vigoureux, amusants, douloureux, l'une comme l'autre racontant dans ce face-à-face une relation tendre compliquée par le handicap. Elle s'appelle Sabine est une caresse poignante, une déclaration d'amour réciproque exprimée à fleur d'image. (...) Entre les deux soeurs, les échanges ne manquent pas, vigoureux, amusants, douloureux, l'une comme l'autre racontant dans ce face-à-face une relation tendre compliquée par le handicap. Elle s'appelle Sabine est une caresse poignante, une déclaration d'amour réciproque exprimée à fleur d'image.
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Ce perpétuel va-et-vient entre passé et présent, avec le choc réitéré qu'il déclenche à chaque raccord, se suffit en quelque sorte à lui-même pour dresser un acte d'accusation contre l'inadéquation de la prise en charge de l'autisme dans un cadre traditionnel. Mais le film de Sandrine Bonnaire se veut moins une oeuvre à charge qu'un témoignage sur ce qui peut, et plus encore sur ce qui doit, être sauvé. C'est d'ailleurs, avec sa voix off qui en ponctue la narration, ce qui rend son film si émouvant.
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Le montage du film fait alterner la vie en famille d’autrefois et celle de la jeune femme, aujourd’hui dans un centre d’accueil. Effet bouleversant. A sa sœur Sandrine Bonnaire qui la filme, elle demande inlassablement : « tu viens me voir demain, tu seras là ? ». Elle pleure aussi en regardant les images du passé. A l’aide de ses archives familiales et d’images récentes, l’actrice dénonce le manque de structures d’accueil des handicapés, lance un cri d’alarme et offre un film acte d’amour à sa sœur, une personne.