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Le plus grand défi que doivent relever les films à vocation « charmante », « poétique » et autres synonymes de « mignon » est de laisser au spectateur la liberté de succomber à leur attrait sans que clignote à chaque instant un panneau en forme de mode d’emploi comminatoire : « Attention, cette séquence est destinée à vous faire craquer. » Dans le
meilleur des cas, ça donne le récent Nouveau Départ, de Cameron Crowe. Mais quand la mayonnaise ne prend pas, une colère inversement proportionnelle à la joliesse affichée se retourne alors contre eux. Quelques mois après Pierre Rambaldi et ses Tribulations d’une caissière, c’est à présent au tour de la malheureuse Carine Tardieu de nous horripiler avec sa comédie émotionnelle saturée de chichis visuels et musicaux, de compositions esthétisantes calculées jusqu’à la névrose et de péripéties où l’humour sonne aussi faux que le drame. Du vent, rien que du vent.
Toutes les critiques de Du vent dans mes mollets
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Drôle, touchant, merveilleusement écrit et joué, ce vent dans mes mollets nous réconcilie avec la réalisatrice et rappelle l’inventivité du cinéma de Truffaut quand il filmait à hauteur d’enfants.
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Après "La tête de maman", la réalisatrice confirme son talent. Elle possède un univers unique, et un humour incroyable mêlé de tendresse.
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Tendre et décalée, cette comédie trouve son rythme autour de ses personnages adultes, tous un peu perdus bien que cernés d’amour. L’humour et l’émotion sont au rendez-vous, souvent gentils, parfois appuyés mais toujours joliment éclairés, à la lumière des années 1980 et des désarrois du quotidien. Une échappée sympathique, forte de son aimable casting rassemblé autour d’Agnès Jaoui, ici mémorable et touchante en mère juive.
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C'est frais, bien senti et juste (...) une petite sucrerie moins légère qu'il n'y paraît par laquelle vous devriez vous laisser tenter.
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C'est un film délicat servi par des interprètes généreux. Où l'on regrette juste que l'auteur ait multiplié des sous-intrigues qui polluent son récit sans pour autant en atténuer le charme espiègle et l'émotion qui sait se faire soudainement poignante.
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Drôle à en pleurer, cette comédie est le plus beau cadeau cinématographique de l'été... et de la rentrée.
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Avec sa mise en scène alerte, inventive, et des comédiens parfaitement choisis, Carine Tardieu mélange les couleurs enfantines d'un univers de maison de poupée et une description pas du tout naïve des liens familiaux ou amoureux.
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Chronique eighties d’une jeunesse décalée, avec Agnès Jaoui et Denis Podalydès. Le vent qui souffle dans les mollets est surtout une douce brise de fraîcheur. A découvrir...
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Un film tendre et poignant à déconseiller au cyniques .
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Raphaële Moussafir, malgré quelques scènes plaisantes, ne brille ni par son inventivité, ni même par sa justesse.
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Qui a le coeur endurci trouvera sûrement un peu trop forcées les couleurs de la gentillesse et de la candeur qui imprègnent une chronique très innocente. Mais on peut aussi se laisser gagner par cette tendre poésie que va chercher une mise en scène nourrie d'effets visuels et narratifs.
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La réalisation du film, malgré quelques scènes plaisantes, ne brille ni par son inventivité, ni même par sa justesse.
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Il y a des histoires qui font sans doute d'excellents livres mais qui, une fois portées à l'écran, peuvent provoquer de l'urticaire (...) ce film, comme son final, nous a donné froid aux mollets.