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Depuis Les Petits Ruisseaux, l’auteur de BD Pascal Rabaté fait entendre sa musique singulière au sein d’une comédie française prisonnière des formats et des amuseurs à la mode. Spécialiste des polyphonies absurdes et graphiques qui font s’entrecroiser des provinciaux hagards (son côté Tati), il ne détache pas cette fois l’objectif de Christian, père divorcé paumé auquel Sami Bouajila prête sa silhouette légèrement empâtée pour l’occasion. Le réalisateur humanise son propos pour le meilleur : l’histoire d’amour à reculons entre le héros et une célibataire enceinte est très touchante, de même que sa relation contrariée avec son père et son frère. Les scènes burlesques, plus rares et souvent circonscrites à l’arrière-plan, soulignent en contrepoint la solitude qui pèse sur les personnages, comme lorsque Christian observe la ronde monotone des tondeuses entamée par ses voisins. Joli film.
Toutes les critiques de Du goudron et des plumes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pascal Rabaté offre un rôle en or à ce magnifique comédien 'Sami Bouajila) dans une comédie tendre...
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Un film sur les gens sans importance, à la fois touchant et drôle, et parfaitement interprété.
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Le dessinateur de BD Pascal Rabaté trouve le ton juste pour parler de gens simples avec beaucoup d’humanité et de sincérité, aidé par des comédiens attachants.
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Un film plein de tendresse, servi par des acteurs en parfaite osmose avec le ton et la couleur du cinéaste. Sami Bouajila et Isabelle Carré incarnent cet homme et cette femme qui souffrent de leur passé, frileux face à une nouvelle histoire d’amour. Voici « Un goudron et des plumes » qui sont plus une caresse qu’une punition.
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Dommage que les vingt dernières minutes, sans vrai rebondissement, perdent en intensité. On n’en goûtera pas moins, dans l’ensemble, à un très joli film.
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Une comédie sage menée par l'excellent Sami Bouajila.
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Dans la lignée des Petits Ruisseaux, Du goudron et des plumes est une petite comédie romantique et familiale qui rafraîchira les chaudes journées d’été du spectateur
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A force de flirter avec les registres, "Du goudron et des plumes" semble parfois faire du surplace (...) Mais Pascal Rabaté n'a pas renoncé à son univers, immédiatement reconnaissable.
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Une chronique familiale et sociale filmée avec beaucoup de tendresse et de fraîcheur, ponctuée d’humour avec la présence au casting de Daniel Prévost.
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Une comédie pleine de bons sentiments portée par un joli casting.
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L’émotion est souvent sous-jacente même si parfois le rythme fléchit.
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Le sens du détail insolite de l'auteur de BD Pascal Rabaté fait une nouvelle fois mouche dans cette comédie gentiment satirique. Dommage que le scénario soit aussi prévisible.
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Une comédie sociale mélancolique agrémentée de petites fantaisies de mise en scène. Du goudron et des plumes manque d’ampleur mais pas de charme.
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Un gentil petit film, habité par des gens simples, second film d'un auteur de BD.
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Mixte de réalisme et de fantaisie autour de la vie du Français moyen résidant pavillonnaire de province, le film est sympathique, aimablement désuet, et décoche quelques traits drôlatiques (...) Mais sur le fond, la rédemption par l’épreuve sportive, le schématisme des personnages et la happy end obligé relèvent tout de même d’une certaine paresse scénaristique.
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Un joli film que celui de Pascal Rabaté. Du goudron et des plumes a un univers bien à lui, entre Tati et Wes Anderson. Le réalisateur joue beaucoup sur les situations absurdes.
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On pense partiellement à « Il Bidone », de Fellini, en moins bien mais avec une rédemption tout aussi problématique. (...) Pendant la première demi-heure, chaque scène aborde un thème nouveau mais au final le millefeuille s'affaisse (...). Du coup, le film devient lui-même un terrain vague.
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On retrouve l’univers coloré de Pascal Rabaté, des acteurs parfaits, mais l’ensemble est trop caricatural. Dommage.
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Pascal Rabaté revient avec un troisième long-métrage familial qui ne convainc qu'à moitié. Du Goudron et des Plumes est un film coloré porté par un joli casting, mais qui n'arrive jamais vraiment à nous toucher.
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Malheureusement, le scénario ne brille ni par sa profondeur, ni par sa prétention. Le film ne le transcende pas. On devine les scènes à l'avance. Dans ce déluge de bons sentiments, il y a aussi de bons côtés. Le dénouement est une excellente surprise.
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Le troisième long métrage de Pascal Rabaté pèche fortement par sa paresse scénaristique. Restent d'excellents acteurs et une atmosphère chaleureuse, parfois agréablement décalée.
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On aurait préféré que Rabaté se radicalise, qu’il bifurque dans un chemin de traverse séditieux, (...) Si la dérision n’est pas absente, le blues du Beur piégé par la bienséance et le conformisme du monde pavillonnaire ne convainc guère, d’autant moins qu’il s’accompagne d’une amourette assommante de nunucherie.
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Sans relief, "Du goudron et des plumes" livre des observations assez convenues. Le rythme anémique, la lourdeur du trait, ôtent au récit la légèreté qui aurait pu le sauver. L’ennui s’installe vite pour ne plus quitter le malchanceux spectateur.
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A voir, très éventuellement, pour Sami Bouajila ...