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Comme son personnage principal découvrant, effaré, que le monde a dramatiquement changé pendant les douze ans qu’il vient de passer en prison, Dom Hemingway arrive avec plusieurs Eurostar de retard : visiblement, personne n’a prévenu Richard Shepard que faire du sous-Guy Ritchie avait cessé d’être cool vers la fin du premier mandat de Tony Blair. À réserver aux inconditionnels de Jude Law, qui s’en voudraient de rater sa performance bedonnante et dégarnie en gangster repenti, et à ceux qui seraient curieux de découvrir Emilia Clarke, la Daenerys de Game of Thrones, sans sa perruque blond platine.
Toutes les critiques de Dom Hemingway
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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« Dom Hemingway « est interprété par un Jude Law qui crève littéralement l’écran. On tombe amoureux de cette crapule au grand cœur. Les dialogues teintés d’humour so british nous ravissent tout au long du film. Un vrai bon film, 93 minutes de pur bonheur qui passeront en un clin d’œil.
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Un film inutile.
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Seuls points négatifs : des dialogues de cour d’école et un Jude Law à la fois terrifiant et drôle dans une certaine mesure.
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Le nom du personnage et de ce crime–comédie fait référence à un film de Tarantino, des personnages tapageurs et des excès verbaux.
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Dom Hemingway est vicieusement drôle, chaque fois qu’on pense que le film est à court d’énergie, il revient avec une nouvelle direction, encore plus fort.
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Alors que Law hurle une poésie blasphématoire, son réalisateur orchestre un véritable show avec un rythme enivrant.
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Ce film ne raconte pas une histoire, il parle de Jude Law, cette force de la nature, et c’est une diversion très agréable.
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Dom Hemingway est un One-Man show. C’est fascinant de voir Jude Law interpréter un personnage si abject.
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Law qui dit adieu à son physique charmeur fait de lui le personnage le plus complexe encore jamais observé.
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Sans l’implication totale de Jud Law et sa capacité remarquable à danser sur le fil de l’outrance, à constamment relancer l’intérêt du spectateur en dépit d’un script prévisible dans son dernier acte, l’intérêt de DOM HEMINGWAY se serait sans doute avéré bien moindre. Une des performances de l’année.
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À part l'incroyable prestation de Jude Law, qui prend littéralement son pied, le récit tourne un peu à vide. Il aurait été intéressant d'approfondir la relation de Dom avec sa fille et son petit-fils, abordée de façon un peu trop hâtive à la toute fin. Dom Hemingway ne marquera certes pas les esprits, mais l'excellente performance de Jude Law restera très certainement dans nos mémoires.
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Dom Hemingway souffre d’une narration décousue et d’un humour contradictoire.
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Le fond est moyen, le personnage principal est dément.
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Une histoire de vengeance, de débauche et de rédemption parfaitement mise en valeur par Richard Shepard.