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À la mort de sa mère, Samir revoit son père, qui l’initie à la culture kabyle. Nassim Amaouche en décrit les us et coutumes avec une rigueur admirable. Quand les sentiments passent au premier plan, le récit, toujours délicat et maîtrisé, gagne en liberté. Les lieux et les souvenirs se confondent. Samir se perd entre passé et présent, mais c’est pour mieux trouver sa place.
Toutes les critiques de Des Apaches
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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En dépit de quelques scories (longueurs, pistes narratives en friche….) sans effet dommageable sur le plaisir que dispense l’œuvre, Des Apaches parvient à instaurer une atmosphère fascinante à partir de simples esquisses.
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Dommage que l'on ait contraint Nassim Amaouche — ou qu'il se soit forcé lui-même — à imaginer un épilogue solaire, rassurant, qui dissipe toutes les ambiguïtés. Est-il donc impossible, aujourd'hui, pour un cinéaste de rester jusqu'au bout dans l'ambiguïté ?
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Délicate et pudique histoire d’amour, ode rêveuse à un Paris des marges touristiques et à certains de ses habitants tout aussi méconnus, réflexion sur ce qu’on garde et ce qu’on laisse de sa communauté d’origine, "Des Apaches" est tout ça et plus (...)
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Samir, au centre du récit, l’habite de sa présence, presque malgré lui, et c’est ce « malgré » qui rend son aventure aussi savoureuse que touchante.
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Inégal mais attachant.
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(...) le film navigue à vue, la mise en scène maîtrisée se voyant adossée à une écriture trop insondable ne permettant pas de démêler ce qui, chez ce petit-fils d’ouvrier algérien, relève de sa propre genèse ou d’une autofiction sublimée.
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"Des apaches", malgré une belle maîtrise formelle, reste un film un peu confus.
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Le cinéaste semble surtout s’attacher à créer des atmosphères romantiques, de préférence nocturnes. Cela rend ce méli-mélo attachant, sans plus.
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"Des Apaches", dont on sent l’ambition autobiographique, n’égale pas "Adieu Gary" et peine parfois à maintenir l’immersion du spectateur. Mais Nassim Amaouche confirme sa capacité à créer un climat, à dépasser l’observation naturaliste pour lui apporter une dimension romanesque.
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Un film trop brouillon pour convaincre.
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Malgré quelques scènes d’une belle délicatesse, le récit confus et l’interprétation a minima par Nassim Amaouche d’un personnage sans relief alourdissent un long-métrage pourtant à l’évidence sincère et personnel qu’on aurait voulu aimer.