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Le jeune policier Jakob traque un loup dans la forêt allemande. Mais à la place de la bête, il découvre un homme vêtu d’une robe et armé d’un sabre japonais, qui éveille en lui des sentiments troubles. Est-ce un thriller sexuel ? Un film d’horreur fantastique ? Un drame psychologique ? Du pur cinéma bis ? En racontant la rencontre chargée d’érotisme entre un flic peu sûr de lui et un travesti psychopathe et charismatique dont le look rappelle celui de la mariée dans "Kill Bill", Till Kleinert propose une audacieuse relecture queer du mythe du loup-garou. Un conte d’émancipation un peu lourd par moment, mais qui séduit par son inventivité gore et débridée.
Toutes les critiques de Der Samurai
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce mélange bizarre de culture queer, de conte de fées, de jeu vidéo, provoque une vraie séduction, totalement Baudelairien dans sa manière d'affirmer que "le beau est toujours bizarre".
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Gore, sexuellement trouble, pervers et fétichiste. Que demander de plus ?
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Pas exempt pour autant de lourdeurs formelles, "Der Samurai" parvient à affirmer sa singularité, à construire un univers qui redécouvre la filiation étroite entre le film d’horreur et le conte de fée – que certains choix narratifs finaux relèvent d’une certaine naïveté est, à ce moment du film, inattendu, et alourdit considérablement le tout.
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On espère au moins que la catharsis a fonctionné pour le réalisateur qui, avec ce premier long-métrage, prouve qu'il filme bien mais n'importe quoi.