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Les cinéastes adaptent ici cinq nouvelles de Boccace. Des fables que de jeunes gens ayant fui la peste sévissant à Florence se racontent pour passer le temps, au cœur d’une villa enchantée. Quand la mort rôde, quoi de mieux que de parler d’amour ? La mise en scène, hiératique, rivalise néanmoins d’inventions pour explorer des univers tragiques, fabuleux ou cocasses. Les histoires dans l’histoire induisent une sorte de distance qui, curieusement, les rapproche des thèmes contemporains, les rendant actuelles autant qu’universelles.
Toutes les critiques de Contes Italiens
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec la fluidité de leur caméra, leur mise en scène élaborée (...), les Taviani nous replongent surtout dans leur constellation filmique, l’une des plus belles que le cinéma transalpin nous ait jamais offerte. Une merveille.
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Un film merveilleux qui nous éloigne des pressions contemporaines : un peu de soleil dans l'eau froide.
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Les 5 contes choisis offrent, certes, des plaisirs contrastés mais la curiosité est sans cesse réactivée par cette mise en abîme dramatique qui ne dit qu'une chose : l'amour est plus fort que la mort.
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Encourageons-les en allant découvrir leurs contes : ils sont bons.
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Episodes courtois, plaisanteries grivoises, histoires d’amour tragiques sont relatés avec le lyrisme habituel des réalisateurs italiens.
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Caméra fluide, photographie et décors naturels sublimes, musiques et lumières dramatiques à souhait?: un cinéma classique et fort du génie de Boccace. Tout simplement merveilleux.
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Dans les vues de la campagne toscane comme dans les scènes de groupe composées comme des tableaux, les cinéastes retrouvent, par intermittence, la puissance plastique de leur chef-d'oeuvre, "Kaos". Et, au-delà de ses images parfois trop lisses, le film recèle une vraie noirceur.
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Les ligues de vertu apprécieront mais Boccace, ou ce qu’il en reste, se retournera dans sa tombe.
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La mise en scène de leur film souffre d’une lourdeur dommageable.
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Faute de l’autorité clairvoyante d’un Rohmer fabuliste, l’ensemble menace d’ensevelir sous ses draperies une reconstitution fardée et poussiéreuse.
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Les frères Taviani offrent une touchante utopie de l'amour, envers et contre la mort. Seule faiblesse : une illustration un peu scolaire.
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Les cinéastes octogénaires peignent la toile lumineuse d’une jeunesse touchante dans un film élégant, doux, plein d’espoir, mais d’une sagesse lisse.
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Bien tenté, mais à l’arrivée assez fadasse.
