Toutes les critiques de Computer Chess

Les critiques de Première

  1. Première
    par Hendy Bicaise

    Le temps d’un week-end, des étudiants s’affrontent aux échecs par programmes informatiques interposés. Voilà un sujet capable de refroidir le plus aventureux des cinéphiles. Heureusement, Andrew Bujalski s’intéresse plus à la chaleur humaine qu’à celle produite par les ordinateurs. Situant son film en 1984, il interroge subtilement la pérennité des sentiments dans un monde de plus en plus virtuel. Une approche complexe, pour ne pas dire confuse, pleinement stimulante quand le film bascule dans le fantastique... à quelques minutes de la fin.

Les critiques de la Presse

  1. Transfuge
    par Louis Seguin

    "Computer Chess" loin de n'être qu'un objet vintage capitalisant sur le "geek chic" actuel, tient donc sa beauté de cette indétermination esthétique dans laquelle il flotte: à l'image des plus grandes inventions, on ne sait jamais vraiment ce que c'est.

  2. Libération
    par Julien Gester

    Computer Chess n'est pas seulement la comédie la plus singulièrement désaxée, extravagante et orgueilleusement mystérieuse que vous croiserez sur un écran en ce printemps. C'est aussi l'anti-Her. Un film d'un romantisme biscornu, faux documentaire lo-fi qui se refuse tout apprêt sensuel et choisit de scruter notre obsession des machines depuis une époque de futurisme rétro...

  3. Les Cahiers du cinéma
    par Gaspard Nectoux

    Le trop-plein (visuel, comique et spéculatif) sculpte un film profondément disloqué, plus humain et incertain qu’il n’y paraît.

  4. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Computer Chess est souterrainement une œuvre psychédélique, dont les manifestations interviennent sous forme de déraillements ponctuels, parfois de rêves. Le monde virtuel, c’est l’infini, la folie, Dieu – Kubrick, inspiration lointaine du film.

  5. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Computer Chess, adopte la forme ingrate et ironiquement comique du faux reportage en vidéo, en noir et blanc, pour se livrer à une sorte d'archéologie de l'humanité 2.0.

  6. Time Out
    par Tom Huddleston

    Un film suprêmement brillant, très bien construit, imbriquant satyre, comédie et déchiffrage.

  7. Chicago Reader
    par Ben Sachs

    Une découverte, et pas seulement pour le réalisateur, surtout pour le film du genre comédie américaine.

  8. Los Angeles Times
    par Betsy Sharkey

    Une affection particulière et une connaissance du jeu d’échec est important pour décrypter Computer chess.

  9. Chronic'art
    par Jérôme Momcilovic

    Avec ses humains qui rêveraient d'être des machines (pour s'abstraire enfin des ratés de la communication), et ses machines qui rêvent d'être humaines, ce 2001 de poche est l'une des plus belles surprises de ce début d'année.

  10. New York Times
    par A.O. Scott

    L’intelligence artificielle est une théorie enivrante et possible mais quand on voit le talent du réalisateur sur Computer Chess on comprend qu’elle est aussi bien réelle.

  11. Time Out
    par Alexandre Prouvèze

    Un film humble, intelligent et fin, qui ne manquera pas de ravir tous les aficionados de Sheldon Cooper. Mais pas qu'eux.

  12. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Faux documentaire sur la création des logiciels de jeu d’échecs, Computer chess bénéficie d’une crédible reconstitution du début des années 80, tout en explorant des territoires narratifs originaux. Mais tout ceci ne reste qu’à l’état de pistes.

  13. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Les clins d'oeil à Kubrick et aux premiers films d'ordis (War Games, par exemple) sont légion. Mais rien n'est drôle, puisque, bientôt, les machines prendront le pouvoir...

  14. Minneapolis Star Tribune
    par Colin Cobert

    Une comédie qui traine des pieds.

  15. Critikat.com
    par Josué Morel

    En conférant à la source de l’angoisse (et par extension de la rupture de ton – et donc du rire) une dimension plus modeste et sauvage, Computer Chess dépasse ainsi la simple révélation d’un style ou d’un auteur : en filigrane, le film formule une proposition comique d’une audace rare.

  16. Arizona Republic
    par Barbara VanDenburgh

    Le sujet est approché avec une précision extrême et des codes précis.

  17. CinémaTeaser
    par Renan Cros

    Un spécimen radical qui risque d'en déconcerter plus d'un.

  18. RogerEbert.com
    par Robert Ebert

    Comme exploit, Computer Chess est louable, en tant que film c’est un loupé.

  19. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    Andrew Bujalski a choisi de tourner avec une "vieille" Sony des années 70 en noir et blanc pour mieux témoigner de ces balbutiements. L’image n’est pas très nette, le son idoine, les ordinateurs aussi, comme les costards : tout est raccord. Bienvenue dans les années 80 !

  20. Les Fiches du cinéma
    par Thomas Fouet

    D'un récit aux multiples implications, Andrew Bujalski bascule dans un pensum chichiteux, parfois à la limite de l'antipathie. Dommage.

  21. Village Voice
    par Aaron Hillis

    Des questions existentielles et de comportement qui restent en suspens sur l’intelligence artificielle et l’ automatisation.

  22. Mad Movies
    par Gilles Esposito

    Le résultat devient ainsi une sorte de film-médium dont les étranges dialogues se mettent à évoquer (rétrospectivement ? Par avance ? On ne sait plus) la naissance des réseaux sociaux ou la possibilité de calculateurs réfléchissant par eux-mêmes, jusqu'à un ultime plan pour le moins inattendu.

  23. Télérama
    par Romain Le Vern

    Avec moins de condescendence que de tendresse, le chantre du mumblecore s'amuse du malaise de ses personnages dépassés, assume le mauvais goût et la laideur des années 80 et raconte sur un mode minimal, avec un humour ésotérique, comment la machine nous a bouffés.

  24. Toutlecine.com
    par Laure Croiset

    Computer Chess ou le retour aux sources de l'ère du numérique qui nous propulse dans les années 80, au coeur d'un tournoi de programmes de jeu d'échecs. D'un abord abscons, ce huis-clos virtuose est en passe de devenir culte.

  25. Detroit News
    par Tom Long

    Au final, on aurait préféré que les comédiens se retrouvent dans un film plus subtil et plus précis, Computer chess joue à un jeu risqué et il perd.

  26. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    En se perdant dans l'anecdote, Andrew Bujalski multiplie les effets hasardeux et galvaude en trois coups son bon sujet.

  27. Positif
    par Adrien Gombeaud

    Bujalski nous livre un petit objet vintage et snob, volontairement laid et sans doute accidentellement ennuyeux et sentencieux. (...) nous pouvons désormais tout à fait vous conseiller d'éviter ce film.