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Chanteur de « post hardcore », Vincent crie sur scène sa rage de ne pas être aimé par un père indifférent, qui l’a élevé seul après la mort de sa femme. L’intrusion dans leur vie de la nouvelle conquête de Hervé, la jeune trentenaire Julia, accélère le divorce entre les deux hommes. Beaucoup trop d’explications, de sous-entendus évidents dans ce premier long à la sincérité néanmoins manifeste. L’épatant trio d’acteurs (mention à Nathan Willcocks en paternel taiseux) parvient à préserver un semblant d’intérêt jusqu’à ce fantaisiste retournement de situation final qui démontre la difficulté du réalisateur à nous faire adhérer à son histoire.