-
Antithèse de l’effroyable Africa United, machine à rêves destinée à embrigader les aspirants footeux venus d’Afrique, Comme un lion en partage pourtant le point de départ (un ado sénégalais rêve de passer pro en Europe). Mais la réalité sordide du foot business (recruteurs et agents véreux, néo-esclavagisme), amenée avec une précision documentaire remarquable, balaie le mirage au premier rebondissement. Pour autant, cette crudité ne dissipe jamais l’esprit positif qui se dégage de cette chronique sociale grouillante de personnages aux fêlures sympathiques.
Toutes les critiques de Comme un lion
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Aussi drôle et vrai que les Seigneurs sonnait faux et puait le star-system, Comme un Lion invite à découvrir un cinéma différent... et nous réconcilie presque avec le foot.
-
"Comme un Lion" surprend : le film croit en son jeune héros davantage encore qu'à la dureté du monde dont il ne cache rien. Il me semble qu'il faut y voir une belle audace. (...) Comme chez Pialat, les sentiments sont à fleur de peau et la violence éclate soudain.
-
Finement renseignée et jamais loin du registre documentaire, cette fiction réaliste captive en s’appropriant une histoire véridique, celle d’un jeune Africain du FC Sochaux. À ces espoirs déchus du football, l’histoire de Mitri adresse un hommage limpide et émouvant.
-
Campagnards bourrus, footballeurs ouvriers, travailleurs sociaux ou afroparisiens, Collardey brosse un biotope cabossé mais solidaire, bienveillant mais jamais niais. Une belle surprise.
-
si Comme un lion n’est pas Goal, le film de Disney sur l’ascension d’un jeune mexicain transféré à Newcastle, Collardey croit encore au destin et aux lendemains qui chantent (dans le stade plutôt qu’à l’usine). Son héros ne se complaît jamais dans le rôle de victime du système. Il refuse la fatalité. Il se bat… comme un lion.
-
Sur un sujet lacrymal, le réalisateur signe un film humaniste, tendre et engagé, dans la lignée de Ken Loach. Marc Barbé est superbe en entraîneur bourru..
-
une "success story" réaliste et intelligente.
-
Comme un lion s'appuie sur la même maîtrise absolue de son sujet que dans L'apprenti pour raconter la trajectoire d'un ado en quête d'idéal et le quotidien d'un bassin industriel, puisque le club de foot en question est le FC Sochaux, historiquement lié à Peugeot. Avec un optimisme chevillé au corps qui le rend terriblement attachant.
-
Samuel Collardey réussit un film dense, précis, informé qui est aussi un portrait de la France des clubs, des stades (...) Comme les acteurs sont excellents, la partie est gagnée.
-
Une histoire d'immigration qui se termine bien : une idée généreuse qui bénéficie d'atouts indéniables, mais souffre également de facilités narratives parfois datées.
-
Cette chronique évolue maladroitement entre réalité et fiction, entre description d’un univers impitoyable et happy end improbable. Elle peut cependant intéresser ceux qui se rêvent en stars du ballon rond.
-
Suivant le parcours, et surtout l’errance, entre Dakar et la France de cet ado victime d’agents véreux, “Comme un lion” a un peu trop tendance à aller là où on l’attend, mais s’impose comme un drame contemporain assez touchant.
-
Comme un lion fait entendre la petite musique que l’on doit rester fidèle à ses rêves, et que la lumière des projecteurs se trouve au bout du tunnel. On attend de Samuel Collardey bien plus que ce très maigre programme.
-
C’est un banal drame conjugal doublé d’une fiction sociale inscrite dans les zones industrielles désoeuvrées qui viennent arbitrairement se greffer au parcours du jeune Mitri, tout en inversant le point de vue du film. C’est l’effet Welcome de Philippe Lioret, l’irrésistible attraction du psychodrame qui sacrifie l’attention documentaire des débuts, et contre laquelle Samuel Collardey oppose un happy-end fabriqué.
-
Mytri Attal fait des débuts convaincants dans ce film qui explore, de manière réaliste autant que romanesque, un phénomène de plus en plus fréquent.
-
Comme un lion ne cache rien de rudes réalités sociales ; il montre les proies faciles pour des trafiquants que sont ces gosses, ballon au pied, qui rêvent d’ailleurs et de fortune. Mais il prend le parti de l’espoir aux côtés de son jeune héros qui continue de croire en sa chance et son avenir.
-
fiction et documentaire, Samuel Collardey (L’apprenti) raconte une réalité du football d’aujourd’hui. En dehors du terrain, les trafics, les rivalités, les combines. Et peut-être la réussite, parfois. Un peu cliché ici et là, mais toujours juste et chaleureux.
-
Le second long métrage de Samuel Collardey échoue précisément là où, il y a quatre ans, 'L'Apprenti' pouvait convaincre : par son délicat alliage de fiction et de documentaire qui rendait soudainement obsolète le partage des catégories.