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On guette toujours avec curiosité un nouveau documentaire du très éclectique Jean- Stéphane Bron qui s’est jusqu’ici montré aussi à l’aise en parlant de la crise financière de 2008 (Cleveland contre Wall Street) qu’en dressant le portait de l’homme politique national- populiste suisse Christoph Blocher (L’Expérience Blocher) ou en plongeant dans les coulisses de l’Opéra de Paris (L’Opéra). Mais son exploration des mystères du cerveau humain laisse plus circonspect. Le sujet est passionnant certes mais il règne tout au long de ce film un sentiment d’artificialité qui laisse à distance. Divisé en cinq parties (pour faire découvrir les travaux de cinq scientifiques différents), le récit que propose Bron peine à faire tenir en 1h43 tous les enjeux éthique, politique et philosophique de la cohabitation entre humains et machines que promettent les incessantes révolutions technologiques en cours. Et ce d’autant moins qu’il perd beaucoup de temps à traiter – bien maladroitement de surcroit - de la vie personnelle des chercheurs qu’il met en avant. Comme s’il s’y employait uniquement par peur d’ennuyer – à l’image d’une forme inutilement esthétisée à outrance – avec son sujet et craignait à tout moment de voir décrocher les spectateurs. On ne retrouve pas ici le sens de la pédagogie commun jusque là à tout son travail documentaire.
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On guette toujours avec curiosité un nouveau documentaire du très éclectique Jean- Stéphane Bron qui s’est jusqu’ici montré aussi à l’aise en parlant de la crise financière de 2008 (Cleveland contre Wall Street) qu’en dressant le portait de l’homme politique national- populiste suisse Christoph Blocher (L’Expérience Blocher) ou en plongeant dans les coulisses de l’Opéra de Paris (L’Opéra). Mais son exploration des mystères du cerveau humain laisse plus circonspect. Le sujet est passionnant certes mais il règne tout au long de ce film un sentiment d’artificialité qui laisse à distance. Divisé en cinq parties (pour faire découvrir les travaux de cinq scientifiques différents), le récit que propose Bron peine à faire tenir en 1h43 tous les enjeux éthique, politique et philosophique de la cohabitation entre humains et machines que promettent les incessantes révolutions technologiques en cours. Et ce d’autant moins qu’il perd beaucoup de temps à traiter – bien maladroitement de surcroit - de la vie personnelle des chercheurs qu’il met en avant. Comme s’il s’y employait uniquement par peur d’ennuyer – à l’image d’une forme inutilement esthétisée à outrance – avec son sujet et craignait à tout moment de voir décrocher les spectateurs. On ne retrouve pas ici le sens de la pédagogie commun jusque là à tout son travail documentaire.