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Que sont allées faire Cate Blanchett et Judi Dench dans ce film schizo ? Entre la satire de moeurs à la Closer (du même auteur, Patrick Marber) et le thriller psychologique à la Misery, le cœur de Chronique d’un scandale balance. Et finit par vaciller sous les coups de boutoir d’un scénario de plus en plus lourd, d’une mise en scène à la va-comme-j’te-pousse, d’une musique emphatique et hors sujet de Philip Glass et de seconds rôles masculins exécrables (qu’est-il arrivé à Bill Nighy?). Restent deux grandes actrices, cabotines virtuoses.
Toutes les critiques de Chronique D'Un Scandale
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Au-delà du fossé des générations, Richard Eyre, le réalisateur, signe un très beau film et réussit le pari de traiter à la fois du désir sexuel et de l'envie de revanche sociale. Chantage, trahison, transgression, autant de thèmes traités avec intelligence jusque dans les moindres détails. Remarquable.
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Dans un contexte noir qui évoque Hitchcock autant que Nabokov, le réalisateur Richard Eyre (« Stage Beauty ») réussit le portrait de deux femmes en proie à des passions transgressives et irrépressibles. A travers des affrontements intenses, leur duo formidablement accordé sonde l’ampleur des illusions amoureuses… avec une irrésistible touche d’humour anglais.
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Sur l’écran deux magnifiques actrices s’affrontent dans un oppressant suspense; Judi Dench passe du «Casino royale» de 007 à cette dangereuse cour d’école avec l’immense talent qu’on lui connaît. « Les gens m’ont toujours confié leurs secrets. Mais à qui puis-je confier les miens ? » S’interroge Barbara dans une séquence. A partir de ce mercredi 28 février, vous pouvez partager les siens, mais attention, ils sont dangereux, néfastes même.
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Suspense psychologique, Chronique d’un scandale laisse à ses spectateurs une confortable longueur d’avance sur ses deux héroïnes en laissant vite apercevoir leurs obsessions secrètes respectives – qu’elles se cachent mutuellement.