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Cet honnête biopic échappe à l'académisme grâce à sa construction en flash-back : les deux époques (la jeunesse de l'héroïne dans les quartiers pauvres de Dublin et son séjour au Vietnam à la fin des années 1980) se complètent harmonieusement.
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Le premier mérite de cet exercice sans style est de nous faire connaître cette Irlandaise, dont la route a croisé celle d’orphelins vietnamiens pour lesquels elle s’est battue, devenant ainsi "Mama Tina", quasiment une sainte. Hélas, les quelques phrases finales accompagnant les photos de la vraie Christina sont plus enthousiasmantes que le film. Il faut dire que de flash-back en passages obligés, rien ne nous est épargné de l’épouvantable enfance de Tina. Cette surenchère neutralise l’empathie pourtant immédiate que l’on peut ressentir pour cette héroïne. Le second mérite du film est d’offrir un joli rôle à Brendan Coyle (Bates dans "Downton Abbey") et de mettre en avant l’excellente Deirdre O’Kane.
Toutes les critiques de Christina Noble
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Difficile de ne pas se laisser transporter par ce film qui nous entraîne sur les pas de cette femme à l’incroyable parcours. (...) Ni longueur ni pathos outrageant ne viennent entacher l’affaire, même s’il faut sortir le mouchoir une ou deux fois.
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A l'écran se dessine le combat d'une vie, de son arrivée au Vietnam en passant par son enfance et les multiples difficultés qu'elle va rencontrer pour venir en aide à des milliers de Vietnamiens.
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S’il ne brille pas par sa mise en scène un peu figée, le réalisateur Stephen Bradley jongle avec les flash-back dans ce biopic porté par des actrices généreuses et qui évite habilement le pathos.
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On le sait, de belles intentions ne suffisent pas à faire un beau film. Surtout quand on confond comme ici, sensibilité et sensiblerie, en ajoutant un côté larmoyant à un destin suffisamment unique pour s'en passer allègrement.
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Ce film biographique, aussi édifiant que dégoulinant de bons sentiments, relève d’une conception simplificatrice et illustrative d’un cinéma « pour la bonne cause », et fonctionne avant tout comme un prospectus.
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Ce que l’on regrette le plus dans "Christina Noble", c’est que le film ne fasse pas la part belle au travail humanitaire et qu’il n’inspire pas plus qu’il n’émeuve. Sauront nous répondre à l’appel des enfants des rues ?